La chandelle
Datte: 09/04/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
délire,
Humour
Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe
... la Justine… oui, oui, c’est la Justine qu’il nous faut !Alors, un jour, le père l’a prise entre quat’zieux.— Écoute, ma fille – tu permets que je t’appelle ma fille ? – il faut que je te parle. J’ai un gros souci sur le cœur. Tu connais mon Louis aussi bien que moi. Non, ne dis rien, laisse-moi aller jusqu’au bout. Justine, j’arrive péniblement sur mes vieux jours et j’ai peur pour le domaine. Disons-le tout net, je n’imagine pas mon Louis le reprendre, mais alors pas du tout, inutile que je t’explique. Non, Justine, tais-toi, tu sais que j’ai raison. Je mourrais de chagrin de voir le domaine péricliter. Mais cela n’arrivera même pas car il y a pire : en général, les gens ont un chat ou un chien comme animal familier, moi j’ai un crabe. Des nac, qu’ils disent…Justine abasourdie :— Vous voulez dire que…— Oui, tu as bien compris, j’ai fait mienne la maxime de Desproges,« Pâques au scanner, Noël au cimetière… » Bon, en fait, j’exagère, le toubib m’accorde royalement encore une année, deux au maximum.Justine baissa d’abord la tête pour digérer la nouvelle en silence, le cœur étreint, puis se reprit et regarda le comte dans les yeux.— Monsieur le comte, je vous écoute.— Laisse tomber ton « monsieur le comte » et ouvre bien les oreilles. Je connais une personne qui serait capable, et c’est bien la seule, de reprendre et diriger le domaine aux côtés de Louis. Cette personne-là, c’est toi. Au fait… euh… juste pour savoir : vous vous entendez encore bien, au moins, Louis et toi… oui ...
... ?Le comte marqua une pause dont Justine profita pour réfléchir à toute vitesse. Elle n’avait pas encore tout à fait assimilé où le comte voulait en venir : c’était trop gros, elle n’osait y croire. Mais la confiance que le vieil aristocrate venait de lui exprimer coulait comme un miel dans son esprit et dans son cœur, balayant rapidement les barrières de l’indécision. Et puis, il y avait la détresse poignante du vieil homme…Elle se projeta des années en arrière. Oui, Louis, elle l’aimait bien. Pour tout dire, c’est même elle qui l’avait déniaisé, mais ça, personne ne l’a jamais su. Ensuite au fil de la vie et au gré des rencontres, elle avait connu d’autres partenaires, Louis aussi. Ils se confiaient tous leurs secrets et confrontaient leurs expériences. Le petit doigt de l’un disait tout au petit doigt de l’autre. Et parfois même, hé hé, le grand doigt…Il convient de préciser que sous ses apparences de fille sage se cachait une redoutable prêtresse de la libido sylvestre : sexe forêt vert ! Elle choisissait uniquement des hommes mariés, dans la trentaine : avec ceux-là, à cet âge-là, du savoir-faire, de la performance et surtout ! de la discrétion, vertu sacrée aux yeux de tous. L’un d’eux l’avait un jour complimentée : tu es la meilleure baiseuse de la vallée. Pour toi, le mot Salope s’écrit comme un hommage : avec une majuscule ! Oh, qu’elle avait été fière ! Et pour la baise, la Justine, c’était pas du bio ! Un mélange détonnant de subtile férocité frénétique et de gros ...