1. La chandelle


    Datte: 09/04/2018, Catégories: fh, extracon, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... cette sage maxime.
    
    Revenons-en à Louis, le futur époux. Ah le Louis ! Un ami d’enfance de Jeanne, son meilleur compagnon. Ils furent inséparables du bac à sable au baccalauréat. Leurs routes ensuite se séparèrent. Louis resta au domaine, Justine alla étudier en ville. Elle ne dut son retour au pays, après ses études de gestion et de comptabilité, qu’à une embauche à l’impromptu au domaine du comte où elle succéda à la comtesse dans son poste. Elle retrouva donc avec plaisir son village, les siens, et Louis.
    
    Louis, un délicieux garçon, un doux rêveur, un poète que la perspective de toutes les responsabilités qui l’attendaient faisait se recroqueviller, se flétrir. Seuls les chants des tswatseaux, le soupir ondoyant des fleurs d’une prairie caressée par le soleil et le vent, pouvaient illuminer son existence. Un innocent dans un monde de brutes. Et un fan de parapente ! Quand il planait là-haut, tous ses amis tswatseaux venaient lui gatsouiller dans la voile, sauf ces couillons de corbeaux.
    
    Le père de Louis avait conscience de tout cela.
    
    Pourtant, il chérissait son fils et l’acceptait tel qu’il était. Nonobstant, avec aux commandes un Louis dans toute sa splendeur, l’avenir et la pérennité de l’exploitation lui semblaient plus que compromis. Le viticulteur passionné avait un fils qui n’aimait pas spécialement la vigne et que les responsabilités et les affaires, à l’instar d’une épaisse couche de neige, faisaient profondément skier… Cela le turlupinait, le papa. Il ...
    ... ne voyait qu’une solution à ce problème : le mariage ! Pas n’importe lequel : un mariage entre Justine, la fille du peuple, et son nobliau de fils.Une roturière pour son rejeton ? Oh que oui, et surtout celle-là ! Et puis, n’est-ce pas, dès le mariage, la roture disparaîtrait sous la particule ? La Justine, il la connaissait bien et de toute petite, d’ailleurs. Sa personnalité l’avait convaincu et conquis depuis qu’il l’avait embauchée, après le décès de son épouse. La décision la plus intelligente qu’il ait prise ces dernières années. Hélas, au prix fort.La Justine, elle avait du caractère, de l’entregent, l’esprit de décision, le sens de l’organisation et des affaires. Elle aimait la terre, elle aimait la vigne. Elle avait réorganisé le fonctionnement du domaine de main de maître, d’une manière qui en avait bouché un coin au goulot du comte.De plus, elle diversifia les activités en ouvrant au village une boutique de produits bio, qui marchait du tonnerre de dieu. Des parpaings bio, des semences OGN bio, des aiguilles à tricoter bio, des bibles bio (en teck !)…(avec l’étiquette bio, on vend tout, n’est-ce pas ?) Elle proposait même, le samedi matin, des soutiens-gorge bio que les femmes s’arrachaient pour le plus grand plaisir de la gent masculine s’agglutinant devant la vitrine du magasin. Le spectacle des seins sains à l’air les rendait zinzins. Les gens venaient des patelins alentours sinon de la ville, pour les légumes et pour les lolos. Vive le bio !Oui, oui, oui, c’est ...
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