1. La chandelle


    Datte: 09/04/2018, Catégories: fh, extracon, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    En passant dans le village de Sainte-Jeanne-sur-le-Vit, (faut lire le panneau pour croire que ça existe !) je fus le témoin d’une scène ahurissante : un canard en train de sodomiser un sanglier sur la place publique, devant des badauds hilares ! La pauvre bête grouissait d’indignation et de douleur.
    
    Pourtant, rien à faire : le volatile le plaquait au sol pour assouvir ses pulsions perverses. J’ai failli m’arrêter, saisi par l’incongruité de la chose mais, révolté par l’obscénité du spectacle, j’ai préféré accélérer pour fuir cette abomination. Le sanglier, je comprendrais, mais qu’est-ce qu’un canard peut foutre impunément dans un village et impunément foutre un sanglier ? Est-ce qu’il aurait fait ça à un hérisson, ce salaud de canard ? Et en plein jour encore ! Plus grave : est-ce qu’on laisse un pauvre sanglier subir ces cochoncetés en public ? Et personne ne réagit ? Eh bé, la journée commençait bien !
    
    Si j’avais su…
    
    Qu’est-ce que j’étais venu faire ici ! J’ai des regrets. J’aurais dû rester chez moi, à profiter par exemple du tempérament de feu de Griotte, de chez Amah Groupp, l’épicier turc de mon quartier. Il paraît que sa cousine passe à la télé et fait bander en cachette les braves pères de famille et les ados boutonneux. Lequel d’entre eux n’a pas rêvé de lui déchirer sa jupe robe blanche et légère parsemée de ronds colorés afin de dévoiler enfin le fruit juteux caché à sa concupiscence ? Hein, lequel ? Pour ma part, je m’en fous : chez moi, Griotte elle ...
    ... passe pas à la télé, elle passe à la casserole. La première fois qu’elle a vu ma morteau, elle est restée bouche bée, puis bouche pleine. Une vorace, mais qui déteste le libidineux. Elle exige d’entrée, dans sa langue maternelle, et avec quelle véhémence :« palibidineu, tolimorsso ! »
    
    J’aurais dû refuser cette invitation pour un coin paumé de la France profonde avec son cortège interminable de petites routes à faire pleurer un GPS. Le trou du cul du monde, voilà où j’allais. Des monts, des collines, des vallons partout recouverts de vignes. Ma destination ? Saint-Vit-sur-la-Jeanne. Vous connaissez ? Moi non plus, mais j’allais pas tarder. Stéphane avait précisé que Saint-Vit-sur-la-Jeanne venait juste après Sainte-Jeanne-sur-le-Vit. Ce n’est plus de la campagne, ça, c’est du kamasoutra !
    
    — Pourquoi Saint-Vit-sur-la-Jeanne, qui vient après Sainte-Jeanne-sur-le-Vit ? avais-je demandé à Stéphane. C’est quoi la différence ?
    — Parce que chez nous, on est des gens sérieux, on fait ça correctement, pas comme ces foutriquets de Sainte-Jeanne. Au lit, ce sont des brêles, des paresseux sans imagination : il faut que leurs femmes se hissent sur leur vit et se tapent tout le boulot.
    — Ah bon, vu sous cet angle…
    
    C’est Stéphane, l’un des employés de ma boîte d’informatique qui m’avait invité. Il avait insisté, tellement insisté, que j’avais fini par accepter. D’abord par égard pour lui que j’estime et apprécie beaucoup, un bosseur, un collaborateur précieux, un gars charmant et ...
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