La fin - Histoires de Sexe

La fin

... sur-le-champ. Marie me prend dans ses bras, elle me cajole, m’embrasse tendrement.

— Viens, je vais te faire couler un bain, ça te fera du bien et puis on ira faire la fête sans lui et il regrettera de ne pas être venu. Et puis comme ça, je t’aurai que pour moi.

En me parlant elle me pousse vers la salle de bain, fait couler l’eau dans la baignoire en y ajoutant du bain moussant et des sels de bain. Elle repart dans la chambre et revient avec son iPod, ses enceintes et des bougies. Elle met tout en place pour que je me détende. Elle me déshabille, je me laisse faire comme un pantin. Je me coule dans la baignoire enveloppée par la musique et l’eau chaude. Je me sens bien, ça me fait oublier ce gros con de Franck. En plus, avec le recul, je me rends compte que je lui fais la gueule alors que je l’ai trompé hier soir.

Je ressors de mon bain une heure plus tard, détendue et prête à faire la fête avec ma meilleure amie (et maîtresse ?). Quand j’arrive dans la chambre, elle m’attend sur le lit, assise à côté d’un grand sac. Elle me fait signe de me rapprocher.

— Fabienne, j’ai quelque chose à te demander, quelque chose de sérieux.
— Tu sais que tu peux tout me demander.
— On est amies depuis longtemps maintenant. Tu sais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur François et moi.
— Où veux-tu en venir ?
— Avant que je te dise quoi que ce soit, je veux que tu me promettes de ne pas le répéter.
— D’accord, bien sûr.
— Voilà. Avec ce qui s’est passé ces derniers ...

... jours, avec mes collègues et avec toi je voudrais trouver un moyen de me faire pardonner auprès de François. Tu sais, je l’aime, je l’aime plus que tout et je veux lui offrir un cadeau mémorable, exceptionnel. Une nuit qu’il n’oubliera jamais.
— Tu veux dire que tu t’es décidée à tout lui avouer ?
— Non, je n’en suis pas capable… je ne peux pas lui dire ça, il place beaucoup d’importance dans la confiance et après ce que j’ai fait il ne pourra plus me faire confiance. Je me suis dit que si je lui offrais une nuit de folie, une nuit où il pourrait vivre son plus gros fantasme ça effacerait une partie de ce que j’ai fait. Tu comprends ?
— Oui, et tu voudrais que je m’éclipse pour que vous puissiez être tout seuls, dis-je un peu énervée.
— Non pas du tout.

Je reste muette, j’ai peur de comprendre ce qui va suivre.

— OK, je vais le dire, ce n’est pas facile –un soupir de sa part. Je veux lui offrir une nuit avec deux femmes.

J’avais bien compris. Je prends une seconde pour réfléchir à ce qu’elle vient de dire.

— Si je comprends bien, tu veux que François, toi et moi couchions ensemble ?
— Je sais que tu es attirée par lui. En plus, tu m’as dit hier que tu avais certains fantasmes sur lui. Et je crois qu’il n’y a pas de doute que tu lui plaises. Et tu es la seule femme que je connaisse à laquelle je fasse suffisamment confiance pour lui proposer quelque chose de ce genre, et pour lui donner un tel secret à garder. Ne me réponds pas tout de suite, réfléchis. Il arrive à ...