-
Le miroir aux alouettes (3)
Datte: 09/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... de vue celle qui se mourait. Si Jean ne parlait plus de la « faute » commise à trois, je me gardais bien de rouvrir les vannes de nos cerveaux. Je ne comptais plus les moments ou seule dans notre maison, j’avais revisité du bout des doigts en solo ces endroits si bien remplis par deux gentlemans toujours aussi amis. Marc n’était pas non plus revenu chez nous, pas plus avec Jean que sans lui. Je n’aurais pas ré-endossé pour lui le rôle de la « salope » pour son unique plaisir. La reconnaissance du ventre n’allait pas jusque-là. Mon unique amour serait toujours ce Jean si empressé avec qui nous comptions fleurette dès que nous en avions l’opportunité. Mais, parce que dans ce bas-monde, il y a toujours un mais quelque part... — oooOOooo — Au fil du temps, d’autres envies venaient me rappeler que pour que le corps exultât, il était nécessaire qu’il se mit en phase avec l’esprit. A partir de là, des désirs nouveaux devaient naitre. Et pour ne pas risquer de revoir ce fameux soir du jeu du bandeau, le mieux n’était-il pas d’en parler avec mon mari ? Et dans l’autre sens, l’inverse avait force de loi également. Donc nous nous entendions si bien que tout me devenait facile et simple. Réaliser nos fantasmes cependant demeurait toujours plus complexes. Vouloir ceci ou cela ne signifiait pas que la réalisation en fut rapide ou facile. Ainsi un soir lors de vacances loin de notre nid, Jean me laissait entendre qu’une fois au moins il aimerait qu’au moins deux hommes me ...
... fassent l’amour... sans qu’il y participât de manière active. Il serait plutôt un spectateur attentif. Ceci ne voulait pas dire que je devais le faire, ça restait simplement une suggestion. Mais ce diable d’homme avait toujours eu l’art et la manière de présenter les choses et de me faire avaler la pilule. C’était donc ainsi que lors d’une sortie au restaurant... — Tu préfères un menu « viande ou poisson », ma chérie ? Rien que le terme présageait d’une demande plutôt louche et pourtant, je ne l’avais pas stoppé d’un mot. Alors il continuait sur sa lancée. — J’aimerais te faire plaisir mon cœur ! — Me faire plaisir ? Qu’est-ce que ça cache ? Je commences à te connaître Jean. Tu veux quelque chose et tu joues l’avocat pour l’obtenir n’est-ce pas ? — Ben... je ne voudrais pas avoir l’air crampon ou lourd, mais j’ai cette idée chevillée à l’esprit... — Quelle idée ? Crache ta « Valda » ! Nous sommes en vacances et je n’ai pas envie de me creuser la caboche pour te suivre dans les méandres de ton foutu cerveau. — Ce dont je t’ai parlé l’autre soir... — De quoi diable m’as-tu parlé ? Nous discutons de tellement de choses... je ne m’en souviens pas vraiment. — Allons ! Je suis sûr du contraire. Mais tu as surtout dans l’idée que je me mettes à genoux pour te supplier ! — Enfin, vas tu me dire de quoi il retourne ? Je ne suis pas Madame Soleil. — Cette histoire de fantasmes... toi avec deux hommes et moi qui vous regarderais. Tu y es maintenant. — Je ...