1. Le miroir aux alouettes (3)


    Datte: 09/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Je ne m’étais effectivement occupée de rien. Pas de temps perdu non plus puisque le week-end suivant notre conversation, Marc débarquait à la maison. Mais aussi un « traiteur-chef à domicile » qu’avait choisi Jean. Il allait nous concocter des repas succulents. L’invité, presque en terrain conquis, adoptait une attitude qui laissait à penser que mon mari l’avait mis au courant sur la nature des relations qui s’en suivraient. Il supposait sans doute que Jean et moi avions déjà parlé de sa visite lors du colloque des bâtonniers. L’heure n’était plus tout à fait aux aveux ni à la confession.
    
    Le restaurateur vers vingt heures s’était installé aux fourneaux dans ma propre cuisine et la vue d’un chef bossant dans mon espace réservé me surprenait. De toute façon tout devait être étrange lors de cette soirée où le cuisinier nous servait comme des rois. Le brave type, vêtu de blanc, toque sur la tête pouvait au même titre que les deux autres se rincer l’œil. Assise face à deux mâles en habits, à chaque entrée du cuistot dans la salle à manger, je sentais ses quinquets sur moi. Mes chevaliers servants s’entendaient comme larrons en foire.
    
    Et sur mon siège, je ressentais graduellement monter une température déjà passablement chaude. Cette situation devait beaucoup à ma tenue assez... provocante. Il fallait pour ma défense dire que pour le chef, je n’étais pas au courant, à l’inverse de l’invitation de Marc. Jean n’aurait pas osé me faire deux fois le même coup. J’avais durant la ...
    ... bonne moitié de l’après-midi, préparé ce corps au festin qui l’attendait. Une robe outrageusement décolletée, couleur rouge agrémentée de dentelles en forme de rose noire recouvrait mon corps en mettant en valeur ma poitrine.
    
    Sous ce voile très... sanguin, un soutien-gorge pigeonnant à effet push-up remontait mes seins d’une manière très suggestive. Ma poitrine se trouvait de la sorte mise en avant, pour ne pas dire en devanture. Le couloir bien dessiné par les deux poires serrées l’une contre l’autre et exposées à la vue des deux hommes... non des trois mecs, le cuisinier ne comptait pas pour du beurre, ce corridor les faisait bel et bien loucher. Je passerai sous silence la pièce de sous-vêtement me couvrant les fesses. Ils auraient plus tard tout loisir d’en découvrir la forme et la couleur.
    
    Notre repas prenait un temps fou, mais nous étions servis comme des rois. Le bonhomme prénommé Julien, un type client de Jean, ne semblait guère pressé de nous quitter. Marc était plus nerveux, et moi je jubilais de cette impatience que les uns et les autres masquaient tant bien que mal. En chef de cérémonie bien éduqué, le cuisinier remplissait sa tâche avec un zèle que personne ne pourrait lui reprocher. Mais les meilleurs repas auront toujours tous une fin et c’était par un cognac « sélection des anges » de Pierre Ferrand que se clôturait ce dîner surprenant.
    
    Jean avait fait les choses en grand. Le nommé Julien occupé à ranger son matériel dans la cuisine, nous resservait ...
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