1. Le miroir aux alouettes (3)


    Datte: 09/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... me léchait gaillardement pendant que notre hôte me limait en douceur. Allez savoir pourquoi cette image de Jean me passant sa langue sur le clitoris alors que Marc me baisait lentement, me collait des frissons inouïs. Jamais une partie de jambes en l’air matinale ne m’avait paru aussi excitante. Et mes deux mâles s’en donnaient à cœur joie. Ils s’interchangèrent aussi les rôles.
    
    Je devais reconnaitre que c’était génial. À tel point que lorsque Jean tentait une approche anale, je ne m’y soustrayais pas. Et j’avais eu la surprise de sentir que Marc aussi venait se mettre en position pour parachever l’œuvre entreprise. Pour la première fois de ma vie, deux sexes d’hommes naviguaient en moi. J’en oubliais l’appréhension de la sodomie et c’était bien sur les chapeaux de roues que démarrait une nouvelle journée surprenante. Un soleil d’automne entrait dans notre intimité et Jean tout comme moi en goûtions chaque seconde !
    
    — oooOOooo —
    
    Le dimanche soir, à l’heure où le soleil couchant rendait les heures plus sombres, notre compagnon de route rentrait chez lui. Marc avait dans les yeux des remerciements aussi gros que ceux que sa gorge avait prononcés. Chez Jean qui me tenait la main sur le pas de la porte, je sentais frémir les doigts. La communion vécue lors de ce week-end portait elle les germes d’autres pousses à venir ? Je n’aurais pas voulu jurer le contraire. En tout cas, mon corps tout entier était repu par les assauts de ces deux hommes respectueux.
    
    Dès que je ...
    ... disais non à certaines pratiques, aucun n’insistait. C’était simplement une affaire de confiance et je leur en était gré de n’avoir pas outrepassé ma volonté ou mon désir du moment. Nous étions mon mari et moi rentré dans notre maison et la longue nuit qui nous avait entraîné dans un vrai sommeil sans rêve ni cauchemar nous préparait à une semaine nouvelle. Lui comme moi devrions vivre avec ce qui s’était passé, et surtout l’assumer pleinement. La somme de souvenirs qui en découlait s’avérait tellement riche.
    
    Oui ! D’une fortune d’images de senteurs, de sensations, mais ce que nous avions partagé nous resterait précieux. Nous aurions de quoi aussi alimenter bien des dialogues, les soirées d’hiver nous sembleraient sans doute bien moins longues ou monotones. Le cours d’une vie « normale » un court instant interrompu par un événement exceptionnel se devait de reprendre et nous faisions comme si rien n’était arrivé. Nous savions cependant parfaitement que les traces laissées par une fin de semaine hors norme, gravées au fond de nos mémoires, finiraient par ressurgir à un moment ou à un autre.
    
    Il nous arrivait également de repasser devant ce fameux petit bois. Si Jean freinait ou ralentissait, mon sang se glaçait dans mes veines. Je n’étais pas faite, programmée pour des cabrioles champêtres. Je préférerais toujours et de loin, le confort de notre nid douillet. Les jours s’allongeaient en file indienne pour devenir des mois, et une année toute neuve nous faisait alors perdre ...
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