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Le miroir aux alouettes (3)
Datte: 09/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... une seconde tournée de son nectar ambré et mon mari lui donnait une enveloppe, prix de ses services. Un incroyable silence s’était instauré depuis le début de cette dinette. Le fait peut-être de cette présence étrangère que représentait le chef. Les langues dès son départ se déliaient. Marc de plus en plus fébrile restait sur la défensive. — Bien, Jean ! Ta réunion de bâtonniers s’est bien passée ? Nous n’avons pas vraiment d’informations sur vos travaux suite à vos déplacements. — Oh ! Tu sais comment ça se passe... on discute surtout de la mise en œuvre des circulaires d’application des lois... — Messieurs ! S’il vous plaît... vous n’allez pas encore m’assommer avec votre jargon judiciaire et m’endormir à coup sûr avec une conversation sur votre travail... — Non ! Non bien sûr ma chérie. Jean marquait donc son territoire en me donnant du « ma chérie ». Il avait peut-être une crainte et me la disait par petits mots interposés. Son ami à ses côtés n’avait pas compris cette manière déguisée de me rappeler que je lui appartenais. J’eus donc un sourire de circonstance, et mon mari soupirait d’aise. — Que proposes tu alors pour ne pas... casser la soirée, mon cœur ? — Comment vous dire cela ? Nous savons tous les trois pourquoi nous sommes là autour de la table ce soir, il me semble. Alors inutile de tourner autour du pot... sans mauvais jeu de mots. Je vous propose donc de passer au salon... ça te convient aussi Marc ? — Euh... c’est vous deux qui ...
... décidez... Évidemment ! Il n’allait pas forcer les choses étant par essence l’invité de prédilection de ces moments privilégiés où il aurait son rôle à jouer. Et il ne prendrait pas l’initiative tant que nous ne serions pas dans l’action. Je devais aussi m’avouer que j’avais les tripes nouées par une envie grandissante. Je devais me rassurer le plus possible en espérant que dans le feu de l’action... ça s’arrangerait. — De toute façon, cette fois je suis totalement d’accord, alors il est inutile de ruser, n’est-ce pas ? Mets-nous donc un peu de musique Jean... — Quel genre ? — Je ne sais pas moi ! Tu es un grand garçon, alors choisi... des slows tient ! Comme ça je pourrai danser collé-serré. Le haussement d’épaules de cet homme que j’aimais avait un petit côté fataliste. Quelques secondes plus tard, des notes douces remplissaient notre salon. Puis il gribouillait dans le lit de braises qui couvait dans l’insert. Des flammèches timides crépitèrent avant qu’une minuscule lueur bleutée s’élançât vers le conduit de cheminée. Le feu reprenait vie et Marc et moi esquissions les premiers pas vers une danse prévue. Notre ami ne me tenait pas vraiment collée à lui. À quel moment étais-tu venu nous rejoindre pour un slow en trio ? Deux corps se soudaient au mien. Nous suivions tant bien que mal, les mesures que la musique imposait. Je me sentais parfaitement bien et autant que je pusse en juger devant comme derrière moi, certaines parties de ces messieurs enflaient et ...