Le Chevalier Pervers 03
Datte: 01/06/2020,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byDesonrage, Source: Literotica
... son fondement. Elle gémissait doucement et tourna vers moi un visage ravagé de larmes. Je lui souris et la pris avec force. Ses pieds décollaient sous mes coups de reins. Je la besognais avec ma force nouvelle, celle qui m'avait fait passer de paria à héros quand j'ouvrais les vannes de mon vit dans ce cul complaisant, je riais de joie mauvaise.
Le lendemain, un nobliau vint m'apporter mon étendard. Comme mon blason avait simplement été copié , une chauve souris solitaire étendait ses ailes sur fond d'or.
Je sortis de Catherine pour le saisir.
Je le donnais à mon vieil écuyer, qui le ficha en terre. Il flottait fièrement dans le vent.
Je dirigeais vers la forge du camp et passais une commande à l'artisan.
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Je courais dans le sous bois. Les hommes me suivaient en ahanant. Les deux gros rochers nous dissimulerent . Le pas de chevaux se fit entendre. Je jetais un coup d'œil aux fourrés. Mes hommes avaient l'art de l'invisibilité. Les premiers cavaliers nous dépassèrent. Ils étaient lourdement armés, sur leurs chevaux caparaçonnés autour de la voiture qui portait un blason que je ne connaissais pas, aux deux lions sur fond rouge une troupe d'une trentaine de soldats marchait, la lance sur l'épaule.
Une pluie de flèches s'abattit sur eux, puis avec un cri de guerre à mon nom, les assaillants sortirent de derrière les rochers. La mêlée se constitua de suite sur le chemin. Comme prévu, les cavaliers firent demi tour pour nous charger. Ils s'élancèrent ...
... avec fracas, portés par leurs destriers de guerre. Le câble se leva en sifflant et emportés par leur élan, ils le touchèrent de la poitrine. Les chevaliers vidèrent les étriers et atterrirent sur la chaussée romaine avec fracas. Je me précipitais et en saignais un en lui passant ma dague au dessus de son col de mailles. Les autres se mirent à crier "rançon, rançon", le mot magique. J'ordonnais de faire cesser la lutte. Les soldats anglais étaient terrifiés, entourés par mes ruffians hirsutes.
Je les fis dépouiller par mes hommes et les relâchais vers leur camp. Les chevaliers furent également dépouillés. J'ouvrais enfin la charette. Une grande dame me toisait avec angoisse, à côté d'une jeune nonne et d'une servante. Je les fis descendre de là.
Les femmes gémirent vite que la marche était pénible, et je dus les menacer du fouet pour les faire taire. Notre camp au cœur de la forêt était au bord d'une jolie rivière claire, dans une clairière plane. Nos tentes étaient semées un peu au hasard, selon le bon plaisir de chacun. Au centre, juste devant ma tente, un espace libre avait été aménagé, avec deux troncs d'arbres pour bancs et une planche tirée d'un chariot pour table.
Un bon feu ronfla bientôt à côté; le toit en feuilles protégeait de la pluie et filtrait la fumée. Les hommes se baignaient dans la rivière, et chassaient dans les sous-bois. Un certain nombre d'entre eux étaient des braconniers notoires, et le gibier ne manquait jamais à notre table. La guerre nous ...