Le vieux qui lisait des histoires érotiques les yeux clos
Datte: 30/05/2020,
Catégories:
h,
fh,
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couple,
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bizarre,
jardin,
revede,
Masturbation
pénétratio,
attache,
délire,
Humour
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... Comité Éditorial, qui se déjouait des pièges tendus par les irresponsables de la guilde malfaisante desCriticons, ait réellement rendu l’âme ? Mais à qui donc rendre une telle âme ? Pourquoi faut-il que cette jouisseuse insatiable, encensée texte après texte par son amant, qui dévoilait plus d’elle qu’elle ne l’aurait voulu, ne le fasse plus jamais jouir de la croupe ou de la langue et nous prive à jamais de ses élans littéraires ? Et tout ça à cause d’une volupté trop intense ?
Qui pourrait croire cela ? Même sans être intime avec la dame, volupté trop intense et Syringa, c’est juste incompatible. Et la taille du gode n’y change rien. Une femme comme elle maîtrise son plaisir de bout en bout. Peu importe que ce bout soit celui d’un ou de plusieurs amants, ou encore celui d’un vibro-gode à turbo-propulsion. Se péter une corde vocale en hurlant de plaisir, passe encore ; mais succomber à un orgasme « de trop », jamais.
À ce stade de ma réflexion, le doute s’insinue en moi. Quelque chose dans le style d’écriture de ses derniers textes émerge de mon subconscient. Ou plutôt, quelque chose qui manquait dans ses derniers textes. La réponse s’impose rapidement : la joie de vivre dont elle pimentait ses écrits, la manière ludique de décrire ses baises jouissives, ses éclats de rire orgasmiques, la verve de ses premiers textes, tout cela s’était transformé depuis quelques semaines. La flamme de la volupté diminuait. La tête prenait le dessus sur le ventre. La spontanéité ...
... restait hors de portée.
Pour être sûr de mon intuition, je relis ses dernières publications et ses interventions sur le forum. Celles qu’elle avait écrites pour se défendre d’une des innombrables attaques d’unCriticon vicieux qui la maltraitait avec la bienveillance d’une tumeur invasive.
Une réponse à Minorchis, trois jours plus tôt, me met la puce à l’oreille. Il avait une fois de plus tenté de la déstabiliser, sous un prétexte futile. Il aurait fallu être sourd et aveugle pour ne pas comprendre qu’en secret, le type la désirait comme un bouc et prenait ses éjaculations précoces pour des hommages virils.
Je l’imagine comme si j’y étais – Dieu m’en préserve –, sa nouille trop cuite entre les mains, tentant désespérément de retrouver un peu de vigueur à la lecture d’un passage décrivant en détail le feu d’artifice que Syringa préparait pour le retour de son amant.
Le respect de la paix de morts m’empêche d’en citer des extraits ici. Mais j’avoue que, malgré ma situation émotionnelle et sentimentale des derniers mois, les intentions particulièrement gratinées de la belle ne m’ont moi-même pas laissé de marbre. Peu d’autres filles savent – ou veulent bien – décrire avec tant de précision cette envie de mâle qui titille le tréfonds de leur intimité.
Je n’ai dès lors aucune peine à imaginer la rage de Minorchis à l’idée que les cuisses de la femme qu’il désire s’écartent pour un autre, que les lèvres de sa vulve laissent échapper un jus que seul un autre pourra lécher, ...