Septembre, ses couleurs douces et ses surprises - Histoires de Sexe

Septembre, ses couleurs douces et ses surprises

... ! Je l’ai vu avant qu’il ne me voie. Du coup, je suis partie aussi vite que j’ai pu et… j’ai peur…
— Ne t’inquiète pas ; tu es en sécurité ici : il ne me connaît pas, ne sait pas où j’habite. Il ne peut pas te retrouver.
— Je ne sais pas si je peux retourner chez moi !

Elle n’avait pas tort. Mais dans tous les cas, dans son état, il était impensable de la renvoyer chez elle, quelle que soit l’heure !

— Tu ne rentreras pas chez toi ce soir ; tu restes avec moi. Tu vas déjà te calmer. D’accord ?

Elle fit un rapide « oui » de la tête. Je lui souris en retour et lui glissai doucement :

— Je t’ai déjà dit que mon métier secret était de sauver les gens ?

Elle eut un rire parsemé de sanglots. Elle glissa ses mains dans mon dos et m’embrassa dans le cou, posa sa tête sur mon épaule et répondit :

— Sauve-moi mon preux chevalier blanc.
— Je te sauverai des griffes de l’infâme Cro-Magnon. Tu veux boire quelque chose pour te remonter le moral ?
— Non merci. Je voudrais juste me rafraîchir et aller dormir ; j’ai besoin de me reposer.
— Pas de problème. Tu sais où est la salle de bain ? Moi, j’en sors tout juste, lui dis-je en lui montrant mon peignoir.
— Top sexy, dit-elle avec un sourire.

Il faut dire que le peignoir en question m’arrivait à mi-cuisses. Je l’accompagnai jusqu’à l’embrasure de la salle de bain et lui indiquai que les serviettes propres étaient rangées juste à portée de main, dans le petit meuble prévu à cet effet. Elle se retourna vers moi et ...

... pencha son visage vers le mien, posa délicatement ses mains sur mes joues en glissant un de ses délicieux baisers sur mes lèvres. Elle me murmura tout doucement :

— Merci.

Je ne répondis rien et la laissai aller se doucher. Elle ne ferma pas la porte de séparation. Elle se déshabilla. J’entendis enfin le retour d’un peu d’humour dans sa voix lorsqu’elle lança :

— Je crois que je vais pouvoir mettre mon string avec ta culotte : il est dans le même état.
— On fera une machine à laver demain, c’est promis.

Je pense que j’ai dû bien rougir parce que, dans l’agitation, je n’avais pas pensé à ranger l’éponge à plaisir du sol où elle avait été oubliée. Mais comme manifestement Isabelle avait eu la même inondation, la honte était plutôt passée à un sentiment de fierté. Elle avait pris du plaisir à m’embrasser.

La douche faisait son bruit habituel, bien que pour une fois ce ne fût pas moi dessous. C’était d’ailleurs un sentiment bien étrange. Je m’assis sur le bord du lit. Il n’y avait pas de quoi faire dormir Isabelle ailleurs que dans ma chambre.

Le canapé n’était pas suffisamment grand, et n’était pas un convertible, de toute façon. Il y avait bien de la moquette par terre, mais ça ne se fait pas de laisser dormir les invités à même le sol… J’en souris toute seule d’avoir juste imaginé cette solution !

L’eau s’était arrêtée de couler dans la salle de bain. Le bruit du meuble à serviettes m’indiqua qu’Isabelle commençait à se sécher. Quelques instants plus tard, ...