1. Voiture 3, dans le sens de la marche


    Datte: 25/05/2020, Catégories: fh, hplusag, hotel, train, amour, revede, pénétratio, mélo, regrets, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... était descendu derrière moi pour venir à ma rescousse. Le jeune, entouré de son clan, n’avait plus peur de rien. Ils ont continué de s’approcher, convaincus qu’ils allaient nous coller une rouste et nous passer l’envie de les déconsidérer.
    
    L’homme s’est mis devant moi, et sans se départir de son calme, s’est adressé à celui qui ressemblait à un leader.
    
    — Je vous conseille de partir.
    — C’est ça le vieux. On va te bourrer la chetron avant, et p’tête qu’on va aussi baiser ta pute.
    — Je suis resté calme jusqu’à maintenant. Vous avez encore une chance de vous en tirer sans dégâts profitez-en.
    — Le bouffon, il nous prend pour des tapettes ou quoi ?
    
    Le jeune leader de pacotille s’est avancé d’un pas décidé en sortant un couteau de son blouson. Ses compères ont avancé en même temps vers nous. J’ai cru que nous allions y passer. Je n’ai ensuite pas bien compris ce qui arrivait. L’homme a saisi le premier au cou, d’une seule main, son autre main avait déjà pris le poignet qui tenait le couteau. Le jeune s’est retrouvé tête-bêche, avant de basculer en avant et de faire un gros « boum » comme une tête creuse qui percute le béton. Un autre jeune a pris un pied dans la glotte, avant lui aussi de se retrouver à plat ventre. Les autres ont dû comprendre que les choses se compliquaient et ont hésité à avancer d’avantage. La police est arrivée, les faisant fuir. Les deux qui se trouvaient au sol se sont retrouvés menottés les mains dans le dos. Ça n’a duré que le temps d’un ...
    ... éclair.
    
    Le plus âgé des policiers s’est adressé à nous pour nous demander si nous souhaitions porter plainte. Il nous a précisé que tout avait été filmé par les caméras de surveillance et que nous n’aurions aucun mal à établir les preuves de l’agression à main armée. Mon sauveur a cherché mon regard ; il avait l’air d’hésiter. Je lui ai retourné un signe lui laissant l’initiative. Il a décliné, indiquant au policier que nous en resterions là.
    
    — Je vais quand même avoir besoin de vos coordonnées, dit le policier.
    — Est-ce bien nécessaire ? répondit l’homme.
    — C’est pour la procédure. Madame, pouvez-vous m’indiquer vos nom, prénom, adresse et téléphone s’il vous plaît ? dit-il en pointant la bille de son stylo sur son calepin.
    
    J’ai dicté lentement, prenant soin de vérifier que ce qu’il écrivait ne comportait pas d’erreur.
    
    — Monsieur ?
    — Ernesto Delamarre.
    
    Il a donné son adresse et son numéro de portable.
    
    — Je vous remercie infiniment. Si vous avez besoin de quoi que ce soit ou que finalement vous voulez déposer plainte, voici mes coordonnées, dit-il en tendant sa carte à Ernesto, n’hésitez pas à vous en servir.
    
    Les policiers ont évacué les voyous couverts de sang. Ils étaient salement abimés ces cons. Ils nous regardaient d’un air méchant, vociférant, insultant les policiers, la société, la « tepu », le vieux con, et la terre entière. Ernesto aurait pu encore la ramener, persifler, rouler des épaules. Il n’en a rien fait. Il est resté stoïque et calme, me ...
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