1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (7)


    Datte: 07/04/2018, Catégories: Gay Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... un nœud, ça doit sentir un nœud et pas l’eau de Cologne..." et ils éclatèrent de rire.
    
    Quand ils furent un peu remis, Vidane reprit :
    
    — Chaque petite salope que j’ai enculée depuis qu’on s’est vu, c’était pour toi, en pensant à toi.
    
    — Moi aussi.
    
    — Viens là !
    
    Il se retira. Mon mari se mit sur le dos, releva ses fesses en offrande et l’autre le pénétra sans difficulté.
    
    Puis, tout en le labourant, il l’embrassa. Les mains du capitaine s’agrippaient aux hanches, aux fesses aux omoplates du baiseur.
    
    — Je peux plus me passer de toi !
    
    — Je sais, mais ta pute de femme nous a séparés. T’aurais dû la dompter comme la mienne... de toute façon, si elle la fait, c’est pas sans raison.
    
    — Oui, je crois qu’elle se doute...
    
    — Il faut dire que vous faites tout pour, dis-je en allumant la lumière.
    
    Il est impossible de dire ce qu’il se passa, sinon une belle engueulade entre les cris de mon mec, les pleurs de Julie qui reçut l’ordre de se taire, les reproches, les insultes et la promesse de divorcer...
    
    Je les laissai là en les couvrant d’injures et regagnai mon lit, pleine de fureur.
    
    Il me fallut encore, au réveil, les entendre faire l’amour bruyamment dans la salle de bain contiguë, au retour de leur footing matinal.
    
    Les " tu las sens ma queue ? Bouffe-moi le fion, lèche-moi les couilles, suce, suce suce encore... etc." étaient bien sonores, destinés à ce que l’on entende.
    
    Après le petit-déjeuner, nous fîmes, Julie et moi, nos valises. Je laissai un ...
    ... mot sur la table de la cuisine. "Nous partons. On se revoit chez nos avocats".
    
    J’aurais bien sûr pu les balancer et mon mari le savait, mais il savait aussi que j’avais trop de respect pour ses parents, sa mère surtout, et pour les miens pour leur imposer une telle humiliation et un tel scandale, et il en jouait.
    
    Je dus cependant encore subir des humiliations. Comme nous n’avions pas d’autres logements que celui du camp, je dus rester sous le toit de mon mari le temps que j’en trouve un. J’aurais pu aller à l’hôtel, mais la réprobation du divorce pesait déjà trop, aux yeux du public, sur mes épaules pour que je prêtasse le flanc à d’autres critiques. Nous trouvâmes un motif plausible permettant de maintenir les apparences. Il fut convenu que je ne supportais pas les affectations diverses et variées, les périodes d’absences prolongées, bref, la solitude, et que nous avions rompu d’un commun accord après quelques années d’un mariage par ailleurs sans héritier... Les femmes de militaires furent les plus cruelles.
    
    En attendant, tous les week-ends, mon mari recevait son amant. La maison étant petite, je dus subir leurs ébats et ceux qu’ils organisaient avec des proies repérées chez les appelés. Des partouzes à quatre ou cinq. On baisait dans tous les coins. Dans la cuisine, dans la salle de bain, dans le salon, sauf dans ma chambre. L’objectif était, je crois, de me faire partir vite et surtout de me faire payer leur séparation. Non seulement on ne se cachait pas, mais on ...