Histoires de cocus (extra)ordinaires (7)
Datte: 07/04/2018,
Catégories:
Gay
Auteur: yannlakeu, Source: Xstory
... avec le colonel chef de corps, sans en aviser mon mari, pour demander la mutation du sergent au motif que, si je comprenais qu’un chef fût proche de ses hommes, j’estimais aussi qu’il devait se maintenir une certaine distance entre les grades et les rangs. Je n’évoquai rien de sexuel bien sûr, mais le colonel estima que j’avais raison et me promit d’agir.
Quelques semaines après, le sergent était muté.
Mon mari devint plus taciturne, aigri. Il restait souvent à la caserne et je devinais qu’il continuait à voir les soldats qu’ils avaient "formés " pour cela.
A l’approche des vacances pourtant, il se dérida et redevint presque normal et j’y vis un bon augure. Nos rapports sexuels avaient repris, mais je simulais. Le désir et la jouissance s’étaient évanouis à jamais... avec lui du moins, car j’étais en manque et mes rêves étaient pleins d’hommes magnifiques disposés à me prendre.
Nous avions pris, comme tous les ans, le chemin de la demeure de mes beaux-parents en sud Bretagne. Nous y serions seuls pendant quelques jours pensai-je, car ma belle famille avait prévu un voyage à l’étranger.
Mais le jour de notre arrivée, je déchantai.
— J’ai invité quelques amis...
— Ah bon, tu aurais pu me prévenir !
— Te prévenir, pourquoi ?
— Ben... pour que je prépare.
— Nous ne serons que quatre.
Deux heures après, le sergent-chef (il avait pris du galon) Vidane et sa femme, Julie, débarquèrent. Lui était radieux, mais elle avait une tête d’enterrement.
Ils ...
... ne cachèrent pas la joie de leurs retrouvailles et, pour un peu, ils se seraient roulé une pelle... et c’est à peine si le sergent me salua.
— Allez, vous devez avoir chaud et besoin de vous détendre. A la piscine !
Ils ne nous attendirent pas et filèrent vers le bassin, comme mon mari l’avait proposé.
Je restai en arrière avec Julie, c’était le nom de l’infortunée conjointe du sergent.
— Ecoutez... écoutez, lui dis-je en balbutiant... je vais vous paraître... odieuse... ce n’est pas contre vous... mais il ne faut pas que vous restiez ici.
— Parce que vous croyez que j’ai eu le choix ?
— Pas plus que moi, mais... Votre mari et le mien... leur amitié est trop... trop forte, comment vous dire ?
— Ne vous fatiguez pas. Je sais que c’est vous qui avez demandé sa mutation et je sais pourquoi... et vous avez bien fait...
— Vous savez... vous savez pourquoi ?
— Oui, votre mari est déjà venu chez nous et ils ne se sont même pas cachés.
— Et vous, vous acceptez...
Elle s’effondra en larmes.
A côté, le cri de nos hommes qui batifolaient dans l’eau me devint insupportable. Mais j’étais révoltée par la détresse de cette femme. Je la pris dans mes bras pour la consoler puis je pris mon courage à deux mains pour aller dire à ces salopards ce que j’avais sur le cœur.
Mais en arrivant sur la terrasse de la piscine, je perdis tous mes moyens.
Ils ne se gênaient même pas. Ils avaient plongé nus et s’amusaient. Les corps bronzés par l’exercice, avec le ...