La rencontre
Datte: 23/05/2020,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
inconnu,
religion,
voyage,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
pénétratio,
init,
mélo,
délire,
initiatiq,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... de s’allonger à côté de son homme. Le jeu des miroirs devient difficile pour moi, si je veux continuer à dicter le rythme et la nature des caresses.
Je m’agenouille alors entre leurs cuisses, de manière à pouvoir stimuler aussi bien les attributs du gars que l’intimité de la fille, tout en ne me refusant pas quelques escapades sur les fesses musclées de l’homme. Mais au moment où nos gestes se font plus précis, où nos souffles s’agitent, où nos queues bandées se montrent plus impatientes, au moment où la fille exprime sans équivoque son désir d’être pénétrée, tout s’arrête.
Enfin, surtout ma sieste. Vingt minutes ont passé depuis que je me suis assoupi et je me réveille comme chaque jour au même moment. En une fraction de secondes, je reprends pied dans la réalité, nu à même le sol de ma chambre, une trique monstrueuse entre les jambes, témoin rigide de ce que je viens de rêver.
ooo000ooo
Fait étrange, un bruit régulier semble provenir de la pièce à côté, tout comme au début de mon rêve. Je tends l’oreille et crois percevoir quelque chose d’humain dans ce bruit, comme un sanglot, ou un soupir de souffrance retenue. Quelqu’un se serait-il réfugié chez moi, qui se sentirait mal ou aurait besoin d’aide ? Sans me douter de ce qui m’attend, je me lève d’un bond et déboule dans le salon, nu comme un vers.
Là, surprise, je découvre en face de moi, enfin plus exactement sous mes yeux, une fille allongée sur le canapé du salon, jambes écartées, une cuisse posée sur le ...
... dossier, qui se caresse fougueusement. Son sac à dos est jeté dans un coin de la pièce, sa robe légère est à peine dégrafée en témoignage de son impatience à satisfaire son envie.
Elle a les yeux fermés, la bouche entrouverte. Elle exhale des petits cris à chaque glissement de son majeur sur son clitoris, qui deviennent des râles au moment où elle enfonce ses doigts entre ses cuisses pour faire monter son plaisir d’un cran.
Indépendamment du choc que cela me fait de voir une fille profiter de ma maison pour se caresser en pleine journée, je dois reconnaître que la scène ne manque pas de charme. La visiteuse n’est pas vraiment belle, son visage est même assez quelconque. Mais il émane d’elle une incroyable sensualité. L’imminence de la jouissance la rend même terriblement attirante, désirable. Si je ne redoutais pas de l’effrayer, je me glisserais entre ses cuisses pour accompagner ses gestes de quelques baisers, puis de discrets lapements du bout de la langue.
Voyageant seule sur le Chemin, elle a probablement succombé au balancement de ses hanches et aux secousses que ce genre d’exercice physique provoque dans les entrailles intimes. Rien de tel que la marche sur une longue distance pour laisser vagabonder son esprit et libérer progressivement ses fantasmes. Il y a quelque chose d’infiniment érotique dans le pèlerinage, quelque chose qui ressemble à la redécouverte d’un mouvement primitif, d’un balancement animal, dont les effets sont incontrôlables. Il n’y a rien de ...