Evolutions (15) - Histoires de Sexe

Evolutions (15)

... Nous aussi, on va y aller mon Gros. Car ils ont peut-être envie de se faire un câlin avant de se quitter.

Il est vrai que Marc a un physique un peu similaire au mien, par conséquent, il s’est habitué depuis des années, à cette façon qu’a sa femme de l’appeler. Alice, quant à elle, se décide à rougir, sans aucun doute à l’idée que nous puissions faire l’amour une dernière fois, avant que je ne la raccompagne chez elle. Ce qui me fait me demander non sans ironie, si elle est vraiment si pressée que ça de retourner dans sa propre maison.

Nos amis remettent leurs vêtements pour prendre congé de nous, c’est-à-dire que Marc enfile sa cote de mécanicien, et Charlène sa robe légère sous laquelle comme je m’en doutais, elle ne porte aucun sous-vêtement. Puis elle donne sa carte de visite professionnelle à Alice, avant de lui demander :

— J’aimerais savoir si ça te dérangerait, que je mette dans mon blog les photos qu’on a prises aujourd’hui, et sur lesquelles tu apparais ?

Mon petit bout de femme pose en retour une question, en devenant de la même teinte qu’une pivoine :

— Tu es vraiment certaine qu’elles ne peuvent pas être piratées ?

— Absolument, une de mes clientes qui est informaticienne me l’a garanti.

— Alors je suis d’accord. Mais il faudra que tu m’indiques comment aller sur ce site, pour que je puisse aller les regarder.

— Tu as déjà mon adresse mail pour me contacter, sinon je te montrerai lorsque tu viendras dans mon salon. Tu peux même passer ...

... juste pour faire connaissance avec les lieux, car vu que tu t’es rasée il n’y a pas longtemps, il faudra attendre que tes poils repoussent un peu avant de les épiler.

Cette dernière remarque fait redevenir mon amante écarlate, alors qu’en discutant elle avait retrouvé une teinte normale, ce qui ne l’empêche pas de hocher la tête pour répondre qu’elle est d’accord.

Nous raccompagnons Marc et Charlène sur le devant de la maison, et tandis que mon ami me fait la bise, sa femme pose ses lèvres sur celles d’Alice. Cette dernière n’en paraît ni étonnée ni offensée, et elle affiche même un petit sourire une fois qu’elles se sont séparées. Charlène, en le remarquant, lui dit sur un ton espiègle :

— D’habitude, on le fait à la russe, avec la langue, mais je n’ai pas osé de peur de te choquer.

Et tandis que mon petit bout de femme rougit cette fois légèrement, notre amie me dit au revoir comme elle l’a fait avec elle, tandis que son mari fait pareil avec mon amante.

Ensuite, Alice et moi retournons dans l’entrée, et lorsque nous y sommes et que j’ai refermé la porte, j’actionne l’ouverture du portillon, afin que Charlène et Marc puissent sortir de la propriété.

Une fois que nous retrouvons seuls, je dis à Alice :

— On n’a pas encore baisé dans l’entrée. Tu es vraiment pressée de partir ?

— Je ne suis pas à un quart d’heure près, mon Amour.

Alors sans hésiter je la prends par la taille, pour la guider jusqu’à ce qu’elle se retrouve contre le meuble à chaussures, ...