Evolutions (15) - Histoires de Sexe

Evolutions (15)

... compact.

Nous mangeons bien évidemment la paëlla sur la terrasse, à l’ombre de l’avancée du toit, et mon couple d’amis papote de manière à faire un peu mieux connaissance avec Alice, ce qui leur permet d’apprendre des choses sur elle sans avoir l’air d’y toucher. Cette dernière répond à cet interrogatoire masqué de bonne grâce, et en souriant de temps en temps, par conséquent je n’interviens pas. Même lorsqu’ils lui donnent en retour des informations à mon sujet, en lui révélant quelques anecdotes. Cette conversation bon enfant me permet d’apprendre entre autres qu’Alice n’est pas née ici, mais à Marseille, où ses parents vivent toujours, et qu’elle n’est venue dans notre ville qu’il y a une douzaine d’années, lorsque son mari y a été muté. Après le décès de ce dernier, comme ses filles s’étaient bien intégrées, elle a décidé de rester.

Cette discussion est entrecoupée de quelques courtes pauses, pendant lesquelles les femmes font de nouvelles photos, dans le but d’immortaliser ce grand moment de convivialité,

Charlène propose ensuite sans grande surprise à mon petit bout de femme, d’aller la voir dans son salon d’esthéticienne pour se faire épiler gratuitement. Par contre, je suis étonné lorsque cette dernière accepte immédiatement, alors que je m’attendais à ce qu’elle dise qu’elle allait réfléchir. Bien évidemment elle répond en rougissant, mais elle le fait sans hésiter. Pour ma part, je souris, mais surtout parce que cela me fait penser que tout comme la femme ...

... de Marc, Dorine va tomber sous le charme de mon amante lorsqu’elle la rencontrera. Ce qui signifie que je vais gagner mon pari.

Cependant, je n’en parle pas, et après que les femmes aient débarrassé le reste de la paëlla, en nous commandant de rester assis, Charlène revient avec le dessert qu’elle nous a préparé. Il s’agit bien évidemment de la charlotte aux fraises, que nous dégustons tout en lui faisant des compliments.

Ensuite, après avoir débarrassé la table et rangé la cuisine, refusant une fois de plus notre aide, les femmes prennent un bain-de-soleil tandis que Marc et moi disputons plusieurs parties d’échecs. Puis vient le moment fatidique, où Alice me dit :

— J’en suis triste d’avance mon Amour, mais il va falloir que tu me ramènes chez moi, parce que mes filles m’y attendent.

Bien évidemment, elle a raison, et cela ne me fait absolument pas plaisir qu’elle doive partir. Néanmoins, j’arrive à me raisonner, parce que je sais que c’est dans l’ordre des choses. Par conséquent, je réplique après lui avoir fait un sourire :

— Bien entendu ma Chérie. Mais tu ne préfères pas t’habiller un peu avant ?

Cette remarque, au lieu de la faire rougir provoque un petit sourire sur son magnifique visage, et elle me répond :

— Mince, moi qui me faisais une joie de poser mes fesses nues sur le siège de ta voiture de collection, je suis foutrement déçue.

Cette réplique nous fait tous les quatre éclater de rire, et Charlène en profite pour dire à son mari :

— ...