Douce rencontre avec Amélie (2)
Datte: 22/05/2020,
Catégories:
fh,
douche,
fsodo,
Auteur: Alban, Source: Revebebe
Ça faisait bien une semaine que je n’avais pas revu Amélie. En réalité je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis notre première rencontre. On s’était pourtant échangé nos coordonnées et la façon dont on s’était dit au revoir laissait présager une suite. Mes lèvres se souvenaient encore du contact avec cette bouche si joliment dessinée et je me laissais dire que j’avais été un sacré chanceux d’avoir pu accéder à l’intimité d’une jeune femme si désirable ; que je ne pouvais passer l’occasion de refaire l’amour avec elle ; qu’elle avait visiblement pris autant de plaisir que moi pendant nos ébats et qu’elle finirait bien par remonter à la surface.
Du moins l’espérais-je. Le temps passait et ma boîte mail déversait quotidiennement sa dose de pourriels, sans aucune trace de message de sa part. Lorsque mon mobile sonnait, je constatais déçu que ce n’était pas son numéro qui s’affichait sur l’écran. Il m’arrivait même de croire à une lettre écrite et, chaque matin, je vidais méthodiquement ma boîte aux lettres en me rendant compte que seuls les impôts, ma banque et mon opérateur mobile pensaient encore à m’écrire.
De mon côté, j’hésitais à la contacter. J’avais toujours pensé que montrer son attachement à une fille la conduisait inévitablement à vous trouver sans intérêt, tout du moins au tout début d’une relation. Comme si elles pensaient qu’une déclaration d’amour prématurée révélait un type désespéré prêt à s’attacher à n’importe quoi. Ou une conquête trop facile pour ...
... elle.
À moins qu’elles ne prennent peur. Bref, l’initiative ne devait pas venir de moi, et j’étais donc condamné à regarder mon "manque d’elle" prendre de l’ampleur sans pouvoir faire quoi que ce soit.
LIBÉRATION
Au bout de quinze jours toujours sans nouvelles, je décidai d’oublier cette histoire. Après tout, il ne s’agissait que d’une histoire de cul, il fallait que je me reprenne. La meilleure façon de digérer cette histoire était de passer à autre chose, je devais donc me résigner à tamponner " histoire sans lendemain " sur cette délicieuse aventure.
C’est la vie, me disais-je en me connectant sur le site de rencontres auquel j’étais toujours inscrit et où de nombreuses célibataires en manque d’amour devaient certainement être furieuses de m’avoir attendu aussi longtemps. Je passai ma soirée à bombarder de mails plusieurs profils intéressants, vidant quelques bières fraîches et priant pour qu’une telle histoire ne se répète pas.
Le lendemain, il faisait une chaleur à crever. Tout le monde à Paris craignait une nouvelle canicule. Au boulot, les gens partirent tôt pour se rafraîchir chez eux et, comme je n’avais aucune raison pour commencer à décapsuler les premières bières après vingt heures, je fis de même.
La perspective de passer un vendredi soir seul devant mon ordinateur ne m’enchantait pas vraiment, aussi fallait-il être particulièrement efficace en terme de rencontres sur internet. C’est en ruminant mon plan d’action pour la soirée, en montant les ...