Asexuelle
Datte: 20/05/2020,
Catégories:
amour,
nopéné,
Auteur: Martin, Source: Revebebe
... qu’elles me racontaient. Le sexe oral que certaines semblaient déjà pratiquer avec beaucoup de plaisir me dégoûtait profondément et, en plus, je n’en avais rien à cirer des autres pratiques dépravées dont elles se glorifiaient.
Je me sentais différente et ça me tracassait énormément.
Pourtant, à plusieurs reprises, je suis tombée amoureuse et j’ai évidemment apprécié quand des garçons ont fait attention à moi. J’ai adoré flirter. J’ai aussi aimé embrasser et câliner. Mais si le gars en voulait plus, je l’arrêtais net et je lui montrais qu’il n’avait rien à espérer de moi.
Pendant longtemps, je pensais que je n’étais peut-être pas encore prête. Le temps allait réparer cette erreur de la nature, comme il l’avait fait en faisant enfin pousser mes seins à l’âge de quinze ans révolus. Certes pas démesurément, mais tout de même suffisamment pour attirer les regards des jeunes mâles. D’autant que le reste de mon physique ne semblait pas leur déplaire non plus et je ne résistais pas à leur en dévoiler un peu plus à la piscine ou à la plage…
Quand j’ai soufflé mes vingt et une bougies, et que« ça » n’était toujours pas fini et que trois relations avaient été occises brutalement parce que mes petits copains avaient totalement perdu patience, je me suis dit que je devrais au moins essayer.
Par chance, j’ai assez rapidement connu une relation intéressante. Avec Thomas, un homme charmant aux merveilleux yeux bleus et qui avait six ans de plus que moi. Il avait déjà pas mal ...
... d’expérience en matière de femmes. Je lui ai dit honnêtement mon appréhension pour tout rapport sexuel même avec lui, que j’affectionnais pourtant énormément. Il m’a juré que si je le laissais faire, cela allait s’arranger.
Cela ne s’est« PAS » arrangé. Alors que lui semblait apprécier le moment, moi, j’attendais patiemment que ça passe. Ce n’était pas la douleur somme toute assez réduite de la défloration qui posait problème, mais l’acte lui-même ne me procurait aucun plaisir. Et cela alors que Thomas faisait vraiment de son mieux et avec beaucoup de délicatesse pour m’exciter : mes seins, mon cou, mes lèvres du haut et celles du bas, mes oreilles, mes pieds, mon clito, mon petit trou… tout y est passé !
Ensuite, une fois sa semence profondément enfouie en moi, il s’est effondré à mon côté.
— Et ? fit-il en se tournant vers moi, l’air satisfait de sa prestation.
— Très bien, ai-je menti.
J’étais profondément déçue. C’était donc« ça » dont tout le monde parlait avec une étincelle lubrique dans le regard, ce que les gens aimaient tellement faire et refaire, partout et à toute heure ! Comment se faisait-il que moi, je ne m’y intéressais pas du tout et que ça me paraissait toujours aussi anormal ? Et surtout : comment pourrais-je changer cela ?
Plus de pratique, ai-je pensé. Donc nous l’avons fait, fait et refait, inlassablement. Personne ne rechignait à la tâche, surtout pas même moi ! Ainsi, je me suis entraînée un max à… simuler. Faire semblant d’aimer ça et ...