1. L'abricot magique II


    Datte: 18/05/2020, Catégories: fh, couple, amour, fdomine, Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe

    ... de rage avec laquelle elle l’avait pris, oui il n’y avait pas d’autres mots, elle l’avait vraiment pris, ouvrait un abîme. Que serait-elle prête à faire à nouveau pour retrouver cette sensation ? Jusqu’où pourrait-elle aller ?
    
    Lui de son côté avait joui comme jamais, il l’avait clairement exprimé lorsque, tous les deux étendus sur le lit conjugal, ils avaient débriefé en silence – les attitudes parlent parfois mieux que les mots – la tornade dans laquelle ils avaient été emportés. Dans la pénombre de la chambre et la tiédeur du lit, ils s’étaient lentement et chastement caressés, comme pour apprendre à se re-connaître. Ce faisant, il la regardait avec de grands yeux reconnaissants et tendres, ce qui la rassura, il y avait de la béatitude dans ce regard. Puis ils s’étaient mis en position de cuillère, cette fois, lui en position de dominant, l’entourant de l’extérieur, un bras entre ses seins à elle, l’autre reposant sur ses hanches, son sexe redevenu flaccide collé contre ses fesses. Ils avaient fini par somnoler une dizaine de minutes l’un contre l’autre, elle incrustée dans ses bras protecteurs, tous les deux savourant le calme après la tempête.
    
    Juste avant qu’ils se lèvent tous les deux, il l’avait fait se retourner vers lui, l’avait fixée dans les yeux et lui avait dit :
    
    — Tu sais, j’ai toujours ...
    ... rêvé de savoir ce que c’est que la jouissance féminine ; et je l’ai un peu enviée ; et bien, là… Avec l’intensité du Jeu, avec cette espèce de montée qui a duré deux jours, sans que jamais mon excitation ne redescende, avec cette tension permanente dans mon corps… Avec le feu d’artifice final… Je crois que j’ai découvert encore plus fort que ce que j’imagine être l’orgasme féminin.
    
    Elle en resta songeuse et ne sut que répondre. Imaginait-il quel sommet elle avait atteint de son côté ?
    
    Deux semaines s’écoulèrent ainsi, ils étaient pris par la vie quotidienne, ils ne parlaient surtout pas de ce qui s’était passé, tout comme si cela n’avait jamais existé. Durant ces deux semaines, ils ne firent pas l’amour, comme s’ils avaient épuisé dans le Jeu, pour tout ce temps, les ressources sexuelles qu’ils avaient en eux, se contentant de câlins chastes dans le lit avant de s’endormir. C’est lui qui revint vers elle et c’est donc lui qui est seul responsable de ce qui advint.
    
    C’était un samedi matin, elle était partie faire des courses, et lorsqu’elle revint, les bras chargés de sacs dont l’un laissait émerger des fanes de poireaux, il n’était pas dans l’appartement. Une lettre trônait en apparence sur le bar qui sert de frontière entre le séjour et la cuisine dont l’enveloppe portait : « À ma Princesse ».
    
    Suite ? 
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