L'abricot magique II
Datte: 18/05/2020,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
fdomine,
Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe
... séances, avec des jouissances parfois incroyables. D’une part, elle aurait du plaisir, à l’issue du Jeu, à retrouver son vrai mari, avec sa personnalité, son indépendance, les relations égalitaires qu’ils avaient développées. D’autre part, le maintenir sous son emprise requérait une attention de toutes les minutes : il fallait qu’il se sente sollicité et excité – intellectuellement et sexuellement – très fréquemment et régulièrement pour qu’il n’ait pas le temps de réfléchir et du coup perdre le fil du Jeu. Comme une dompteuse, beaucoup plus fragile que le tigre qu’elle a dressé, qui maintient le fauve sous son emprise par la démonstration permanente de sa puissance et de son autorité, ne le quittant pas des yeux et lui fouaillant sans cesse les flancs de son bâton.
Elle le laissa enfin aller se reposer, sombrant elle-même dans une douce somnolence, bercée par la voix suave de Madeleine Peyroux. En sortant de sa torpeur, elle avait rechargé ses batteries et se sentait d’attaque pour un nouveau petit jeu qu’elle avait imaginé et qui ne pouvait que rentrer parfaitement dans le scénario global.
Elle se rendit dans la chambre où il reposant sur le lit couché sur le ventre, la tête entre ses bras croisés, le secoua du bout du pied et lui demanda de se lever et de se déshabiller entièrement. Le cerveau embrumé, il se retrouva bien vite en tenue d’Ève, enfin une Ève avec une drôle d’excroissance entre les jambes… Elle le prit par la cage pour l’amener dans la salle de bains où ...
... un radiateur design chromé en forme de colonne occupait un coin de la vaste pièce, sensiblement détaché du mur pour trôner comme une sculpture. C’était un magnifique élément de décoration qui, à lui seul, aurait suffi à faire de leur appartement un lieu à part. Elle le poussa le dos contre la colonne, se saisit d’un rouleau de film alimentaire transparent qu’elle avait disposé dans l’armoire à linge et entreprit de le saucissonner contre le poteau, comme une caricature de poteaux de torture d’indien dans les westerns. Elle dévida une bonne vingtaine de mètres de film, un matériau professionnel très fin, élastique et résistant, ce qui fit qu’il était strictement immobilisé, les mains collées au corps, même le sommet de sa tête était bloqué contre le radiateur. Les seules parties de son anatomie laissées libres étaient son nez et sa bouche, la ligne de ses seins et une portion de bassin au niveau de son sexe.
— Pour réussir cette épreuve, je te veux totalement silencieux, compris ?
Elle parcourut des doigts la chair enfermée dans le plastique, s’amusant du lissage de toutes les aspérités, poils, imperfections de la peau. Puis elle entreprit de l’embrasser tendrement sur les lèvres, fouillant bientôt sa bouche en un baiser profond. Sa main, pendant ce temps, s’attardait sur la chair dilatée qui sortait de la petite cage. Elle eut envie de délivrer l’oiseau qui bientôt se dressa, comme une branche sortie d’un tronc d’arbre. Elle joua un moment avec la petite queue si lisse ...