1. Madame la substitute.


    Datte: 06/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Clar, Source: Hds

    ... témoigner la femme médecin, en lui expliquant que j’étais au courant de ses agissements dont je me moquais éperdument, mais que je lui demandais d’attester que David Chezeau était souffrant le jour du suicide et qu’il se reposait à l’infirmerie. Il serait dit qu’il ne voulait pas que cela se sache de peur d’être mal noté par sa hiérarchie. Aucune faute ne fut finalement retenue ni contre lui, ni contre l’établissement, et donc l’affaire fut classée sans suite. Je gardais de cet épisode, enfoui au plus profond de moi, un fantasme. Celui de me faire prendre par un détenu….
    
    L’après-midi, je sortis du tribunal, me dirigeai vers le par cet appelai David Chezeau. Il décrocha à la quatrième sonnerie. « Bonjour David Chezeau. Je m’appelle Ségolène de Villedieu. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ». « Bien sûr que je me rappelle de vous et de ce que vous avez fait pour moi. Mais vous savez, à la suite de cette histoire, j’ai demandé ma mutation et j’habite maintenant Bordeaux. » « Je sais que vous êtes à Bordeaux. Il se trouve que j’y suis également. Il faudrait que je vous rencontre. C’est assez confidentiel, aussi je ne souhaite pas que ce soit au Tribunal. Quand pourrait-on se voir ? « . Rendez-vous fut pris pour le lendemain à vingt heures, sur le parking du cinéma Gaumont.
    
    « Vous êtes toujours aussi belle » me dit-il en s’installant à côté de moi dans ma voiture. « Mais je suppose que ce n’est pas pour m’inviter au cinéma que vous m’avez demandé de venir ». Ayant ...
    ... confiance en lui, je lui expliquai les raisons de mon enquête. « Oh, j’ai vaguement entendu parler de ça. A mon avis ce sont des foutaises ». « David, écoutez-moi bien et cessez de me prendre pour une idiote. Une enquête a été demandée par deux ministères. Un homme qui semblait détenir des informations, disons gênantes, est mort dans des conditions suspectes. Des têtes risquent de tomber. Votre nom apparait dans une autre histoire, vous êtes en première ligne. Si vous avez quelque chose à me dire, c’est maintenant. Ensuite, les enquêteurs vont fouiller partout avec leurs gros sabots. Réfléchissez David, vous savez que vous pouvez me faire confiance. » Il hésita quelques instants. « Bon, je vous raconte. On a mis au point un système. D’un côté des femmes fortunées qui veulent s’encanailler avec des détenus. De l’autre un petit groupe organisateur. Les femmes ne parleront pas. Les détenus savent que s’ils parlent on fera en sorte d’allonger leur peine. C’est du gagnant-gagnant ». J’appris ainsi qu’une petite dizaine de gardiens ainsi que le sous-directeur de la prison organisaient ce trafic, permettant l’intrusion des femmes dans la prison la nuit après avoir neutralisé temporairement alarme et caméras de surveillance. Les femmes payaient entre 800 et 4000 euros pour satisfaire leurs envies. Une dizaine de nuits par mois étaient réservées, les bénéfices étant partagés à part inégales entre les protagonistes. Le gardien en chef et le sous-directeur étant les deux organisateurs ...
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