1. L'ascenseur


    Datte: 15/05/2020, Catégories: fhhh, inconnu, ascenseur, fsoumise, massage, pénétratio, occasion, lieuxpubl, Auteur: Fantasio, Source: Revebebe

    Il est 8h55. Mireille se glisse au milieu du groupe compact qui attend devant les portes de l’ascenseur.
    
    D’habitude, elle arrive beaucoup plus tôt au travail. Pour éviter le trafic, le métro bondé et, comme en ce moment même, l’ascension des 82 étages de la Seal Tower dans une cabine d’ascenseur transformée en boîte à sardines. Mais ce matin, un rêve humide l’a retenue trop longtemps dans ses filets fantasmatiques.
    
    Les portes s’ouvrent enfin et le troupeau se glisse en silence dans la cage d’acier, chaque agneau docilement aligné, épaule contre épaule, poitrine contre dos, le regard fixé sur les portes qui se referment.
    
    Mireille est presque au fond de la cabine. Pas très grande, elle ne distingue que les dos et les épaules qui l’entourent. Il lui semble que l’ascenseur n’est occupé que par des hommes. Jeunes et moins jeunes cadres plus ou moins dynamiques, costumes sombres et attaché-case au bout du bras. Quelques-uns tiennent péniblement le journal du matin plié en huit, collé à dix centimètres de leur nez. D’autres agitent la tête avec nonchalance au rythme d’une musique qui coule silencieusement de leur lecteur mp3. Encore heureux que les téléphones mobiles ne fonctionnent pas dans ces ascenseurs, pense-t-elle.
    
    On peut accéder à la Seal Tower sur quatre niveaux distincts. Ce qui explique que durant les trois premiers arrêts, d’autres « costumes » viennent se joindre au banc de poissons, compressant encore davantage les rangs de moins en moins alignés. ...
    ... Lorsque les portes se referment pour la quatrième fois, l’ascenseur entame enfin sa montée directe jusqu’au 80e étage pour un voyage de près de deux minutes.
    
    Mireille a posé son sac à ses pieds et croisé les bras devant elle pour éviter que sa poitrine ne s’écrase sur le dos du voyageur placé devant elle. En ce matin d’été, elle porte un simple tee-shirt sous lequel flottent librement ses jolis seins et elle préfère ne pas tenter le diable en faisant durcir ses tétons contre le dos d’un inconnu. Elle ne peut cependant rien contre le contact pressant du passager derrière elle. Ses vaines tentatives pour avancer le bassin ou se glisser un peu de côté, ne font qu’augmenter la pression qui grandit au creux des fesses.
    
    L’ascenseur vient à peine de démarrer. Mireille sent soudain un frôlement furtif sur l’arrière de sa jambe droite. Elle porte une petite jupe d’été descendant à mi-cuisse et la caresse est remontée du creux de son genou jusqu’au bas de la jupe. Elle tourne immédiatement la tête, mais l’homme situé à son côté ainsi que tous ceux qu’elle peut distinguer, regardent fixement devant eux sans lui prêter attention. Alors qu’elle continue à dévisager les passagers sur sa droite, un second frôlement, identique au premier mais plus soutenu, parcourt l’arrière de sa jambe gauche. Elle se tourne immédiatement vers la gauche cette fois. Mais c’est pour contempler le même tableau de visages neutres, comme en état d’hibernation ascensionnelle.
    
    Une bouffée de chaleur traverse ...
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