Les femmes de Gaïa
Datte: 13/05/2020,
Catégories:
fh,
ff,
inconnu,
Oral
pénétratio,
init,
sf,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... d’être obligé de subir tout un cérémonial pénible. Tu me mets très à l’aise et je pense que nous allons pouvoir facilement nous entendre.
— Je devine, dans ton regard, ta surprise de ne voir que des femmes. Nous allons t’expliquer la situation, mais en attendant, pardonne leur curiosité, car pour nous toutes ici, à part Irène, c’est la première fois que nous voyons un homme !
La surprise de cette révélation a dû transparaître sur mon visage et je dois avoir l’air ahuri car toutes éclatent de rire. C’est tellement naturel et cordial qu’il n’y a pas lieu de se vexer, je me surprends même à rire de concert.
Elles m’invitent à les suivre et nous nous dirigeons vers une grande maison, sorte d’auberge, à l’enseigne « Chez Marie ». La foule rassemblée sur la place se resserre autour de nous. Je suis le centre d’intérêt de toutes ces femmes, je me sens examiné sous toutes les coutures. J’ai revêtu pour l’occasion ma combinaison de sortie faite d’une matière argentée, très mince mais parfaitement isolante et qui me colle à la peau.
Toutes ces femmes paraissent jeunes, certaines sont très belles et le regard de la plupart est fixé sur mon entrejambe, provoquant chez moi une réaction incontrôlée mais parfaitement visible.
J’ai subi des entraînements pour apprendre réagir positivement à toutes sortes de situations, mais pas pour celle-là. Je me sens rougir, d’autant plus qu’Irène qui s’était retournée se penche à mon oreille :
— Ne t’inquiète pas ! Au contraire, tu ...
... offres à mes compatriotes une magnifique leçon de choses…
Nous pénétrons alors dans une grande salle rendue très lumineuse par de grandes fenêtres et décorée dans les tons pastel, à la manière d’un salon de thé du 20e siècle. Tous les six, nous nous installons à une grande table centrale. Les autres tables se remplissent très vite, il y a même plusieurs dizaines de femmes debout. J’ai l’impression que toutes les personnes dehors ont réussi à entrer.
Helen me présente Marie, une jeune femme qui se tient à côté de nous, je lui donnerais une trentaine d’années terrestres. De taille moyenne, les cheveux châtain clair ramenés en chignon, un visage tout rond et souriant, des yeux sombres mais emplis d’éclairs de vitalité et une ligne… humm… avec des formes là où il en faut ! Elle s’adresse à moi :
— Nous pouvons vous servir une boisson froide, jus de fruit, eau, ou du thé mais je vous conseille de découvrir la spécialité d’ici, le kolabe. Ces dames vont certainement prendre cela, n’est-ce pas ?
— Oui, bien sûr, répond Kosje. Vous verrez, c’est issu d’une fève autochtone. C’est en quelque sorte notre boisson nationale. Nous en adorons le goût et surtout, cette boisson contient un certain nombre d’alcaloïdes qui conservent à notre peau l’éclat de la jeunesse.
— J’ai été surpris, en effet, par cela chez vous toutes. Eh bien, c’est avec plaisir et curiosité que je vais y goûter.
Peu de temps après, six grandes tasses fumantes sont servies. Le kolabe est un liquide épais, bleu ...