1. Les femmes de Gaïa


    Datte: 13/05/2020, Catégories: fh, ff, inconnu, Oral pénétratio, init, sf, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... profond. Son goût est suave, un peu sucré, son contact sur la langue pourrait faire penser à du chocolat, mais son goût est totalement original. Si cette boisson possède vraiment les vertus que lui prêtent mes hôtesses, elle représente une richesse sans prix pour cette communauté. Mais je garde ces réflexions pour moi.
    
    Helen reprend la parole :
    
    — Avant que nous discutions du motif de ta venue, il est nécessaire, je crois, que tu connaisses notre histoire. Elle te fera comprendre le sens de nos futures revendications.
    
    C’est Anne qui raconte, parfois relayée par Irène ou Kosje pour les parties plus techniques.
    
    —oooOooo—
    
    — Voilà notre histoire, conclut Helen. Avant de parler de négociations, nous aimerions que tu t’imprègnes bien de notre communauté. Aussi, je te propose de passer le reste de la journée à te promener librement et à discuter avec qui tu voudras. Tu ne risques pas de t’ennuyer, toutes les filles ont vraiment envie de faire ta connaissance. Ainsi, si ça te convient, nous discuterons demain. Pour cette nuit, si tu veux rester sur la planète, une chambre est prête que Marie a préparée pour toi.
    — C’est parfait pour moi. Tu vas au-devant de mes désirs et, bien entendu, j’accepte de passer la nuit ici.
    
    —oooOooo—
    
    « Allons, Marie, cesse de te conduire comme une gamine… »
    
    C’est plus fort que moi, j’ai du mal à aligner des pensées cohérentes, j’ai le corps qui vibre et les intestins qui se nouent. Je saute sur place et ris comme une folle, et tout ...
    ... ça depuis que je sais que Vic va passer la nuit chez moi. Je n’ai pas d’autre hôte. Je vais l’avoir pour moi toute seule ! Et je n’arrête pas de me morigéner.
    
    J’ai tout préparé : sa chambre et la mienne.(Tiens, tiens !) J’ai prévu un petit en-cas, et le kolabe est prêt.
    
    Pour me calmer, j’ai pris une douche, je me suis coiffée et maquillée légèrement et j’ai revêtu mon plus beau kimono, celui dont la laine est tellement fine que le tissu épouse parfaitement mon corps. J’ai pris tout mon temps et pourtant il faut encore attendre : les coordinatrices lui font visiter la colonie et doivent répondre à ses questions. Il y a tant de choses à voir, tant de femmes intéressantes à rencontrer, tant de problèmes à exposer, j’espère qu’il lui restera un peu de disponibilité pour moi.
    
    « Allons, Marie, reprends-toi ! » Le voilà. Je me précipite. Il me sourit. Il est seul. Il m’impressionne dans sa combinaison argentée, je ne sais plus quoi dire. Le petit discours que j’avais préparé s’est envolé, je dis n’importe quoi :
    
    — Entre(c’est déjà fait !), installe-toi(il vient de s’asseoir !), je suis si heureuse…
    — Merci Marie pour ton sourire chaleureux. Je suis rompu, la journée fut fatigante.
    — Eh bien, c’est terminé maintenant. As-tu faim ? ou soif ?
    — Merci, je n’ai pas arrêté de grignoter à droite et à gauche. Mais je veux bien boire quelque chose avec toi le temps de faire mieux connaissance.
    — Voudrais-tu une tasse de kolabe ? Il est prêt.
    — Bien volontiers. On m’en a déjà ...
«12...567...13»