1. Les femmes de Gaïa


    Datte: 13/05/2020, Catégories: fh, ff, inconnu, Oral pénétratio, init, sf, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... ! il serait fort étonnant qu’il n’y ait pas parmi nos compatriotes quelques-unes qui acceptent de se dévouer pour prélever des échantillons du sperme de ce monsieur, me trompé-je ?
    
    Faisant suite à la tension des échanges, cette dernière répartie déclenche un fou rire général qui détend l’atmosphère. La discussion se prolonge. Tout en grommelant, Erika est bien obligée de se rendre à l’évidence, il faut accueillir cet homme, mais à une condition : la position de la planète devra rester secrète, celle-ci étant formellement interdite aux visites.
    
    —oooOooo—
    
    Des années de travail qui trouvent enfin leur aboutissement. J’ai le cœur qui cogne, c’est ma première prise de contact avec une colonie perdue. Au cours de la nuit, Pétronille m’a appris par hypnose la langue de ces gens que je vais rencontrer, une sorte de français, mâtiné d’allemand et de langues scandinaves.
    
    Elle a aussi recherché dans les archives des arches perdues. Il y en a une qui semble correspondre aux données de « notre » planète : au tout début du 23e siècle, un millier de colons – tous écolos, d’origine européenne – se sont embarqués pour un voyage qui s’est déroulé conformément à la programmation initiale jusqu’à ce que, arrivé à proximité de sa planète de destination, le vaisseau s’éloigne de la trajectoire prévue et que l’on perde sa trace.
    
    Comme mon vaisseau, le petit module d’atterrissage utilise un moteur à antigravité, il n’émet aucune flamme, ce qui lui permet de se poser au milieu des ...
    ... habitations. Mes interlocutrices m’ont indiqué une grande place au centre d’une agglomération où j’aperçois une petite foule d’une centaine de personnes. Je suis surpris de n’y voir que des femmes. Je réalise alors que dans tous mes contacts avec cette planète, je n’ai jusqu’à présent entendu que des voix féminines.
    
    Un groupe de cinq se détache et vient à ma rencontre. Je les observe en détail. Elles ont toutes l’apparence de la jeunesse, un corps ferme et un visage sans ride, ce qui m’étonne, car la démarche et l’attitude de certaines laissent à penser qu’elles ont déjà un certain âge. Celle qui semble la plus âgée, une belle femme robuste aux longs cheveux blancs, se détache du groupe et s’avance vers moi.
    
    — Bienvenue à toi, Vic, sur cette planète que nous avons appelée Gaïa. Je me nomme Helen. Voici Kosje, Anne, Erika et Irène. Ici, il n’y a pas de chef, chacun mène sa vie comme il l’entend, mais il se doit d’être responsable de tous. Nous sommes cinq pour coordonner les efforts, chacune dans un domaine particulier.
    
    Avant de répondre, pendant un bref instant j’observe ces cinq femmes. Elles sont toutes attirantes, chacune à sa façon, qui par son sourire, qui par l’intelligence de son regard ou encore, très sensuellement, par sa silhouette. C’est le cas par exemple, d’Erika, la plus petite et certainement la plus jeune qui, malgré un visage figé dans un sourire forcé, est certainement la plus belle.
    
    — Merci Helen pour la simplicité de cet accueil. Je craignais ...
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