Irréparable (Revisiter le Mythe)
Datte: 12/05/2020,
Catégories:
fh,
bizarre,
fdomine,
humilié(e),
contrainte,
pénétratio,
attache,
yeuxbandés,
nonéro,
Auteur: @+ch0uM, Source: Revebebe
... engourdis et je n’ose pas imaginer l’état de mon dos… Je sens que « ça » monte… Mes muscles se tétanisent, la fin est proche…
Brutalement, elle passe ses doigts autour de ma queue et se met à la serrer de toutes ses forces, elle me retire sans ménagement de son cloaque juteux, je hurle de douleur !
— Pas maintenant, mon tout beau, j’en ai pas fini avec toi…
Elle a sauté de côté, ses genoux écrasent ma cuisse, avec deux doigts elle encercle la base de mon phallus, de l’autre main elle l’empoigne et le vrille : elle va me le casser !
— J’ai encore envie de m’amuser avec ton « truc »… et pas dans cent sept ans !
Je me tords de douleur, je roule sur le côté au point de manquer de m’arracher l’épaule : ce sont de vraies menottes, pas ces jouets de pacotille qu’on trouve sur les sex-shops en ligne, celles-ci tiennent pour de vrai, j’apprends une fois de plus à mes dépens que toute tentative d’échappatoire est vouée à l’échec, je pressens que je n’ai pas fini de morfler… Reprenant difficilement mon souffle, je hoquette :
— Mais pourquoi vous me torturez comme ça ?
Elle rit. Un rire forcé, cruel, et au bout de quelques secondes de silence, elle se penche sur mon oreille et chuchote :
—Torture ?Torture ? Mais tu ne sais pas encore ce que c’est que latorture, mon chéri !…
* * *
Il s’est passé presque un an depuis ce jour-là. Je devrais dire « depuis cette semaine-là », car elle est restée plusieurs jours et nuits à « jouer » avec mon corps. Lorsqu’elle en ...
... a eu assez, elle est partie en me laissant attaché au lit. À travers les volets, j’ai vu passer encore deux jours et deux nuits pendant lesquels le téléphone a sonné, longuement, de plus en plus souvent.
Presque une semaine plus tard, ce sont les pompiers qui ont ouvert la porte, aidés d’un serrurier, et qui m’ont découvert dans une mare de pisse, de merde, de vomi et de sang, amaigri, déshydraté, couvert de plaies, d’hématomes, de coupures et de brûlures. Les policiers m’ont dit que j’étais dans le coma quand ils m’ont trouvé.
C’est Maman, inquiète de ne pouvoir me joindre, qui a appelé le boulot, mon frère, tous les hôpitaux du coin, la police…
Après quelque temps à l’hôpital pour soigner les blessures de mon corps, il paraît que j’ai été « admis dans un établissement spécialisé ». À vrai dire, « interné » serait probablement plus juste. Je n’en garde pratiquement aucun souvenir ailleurs que dans mes cauchemars, abruti que j’étais par les médicaments, des images de couloirs aux murs vert amande et aux sols ocre à travers un brouillard mental persistant. Là-bas, J’ai découvert la morphine. Maintenant je sais que je n’aime pas ça.
Aujourd’hui, j’ai fui vers une autre ville, je me suis enfermé, reclus. J’ai recommencé à retravailler, à distance, par Internet, je ne rencontre quasiment plus personne que par visioconférence. Mon appartement est une forteresse, chaque bruit me fait sursauter, même les plus communs ; je suis constamment sur le qui-vive et j’ai toujours ...