Irréparable (Revisiter le Mythe)
Datte: 12/05/2020,
Catégories:
fh,
bizarre,
fdomine,
humilié(e),
contrainte,
pénétratio,
attache,
yeuxbandés,
nonéro,
Auteur: @+ch0uM, Source: Revebebe
Il est presque 20 heures, je suis enfin de retour à la maison. J’ai encore eu quelques soucis électriques avec ma voiture, et je suis soucieux de pouvoir redémarrer demain matin.
— Saleté de bagnole…
Je presse le pas. Je me hâte de passer le porche et j’arrive dans la cage d’escalier illuminée. J’ai la flemme d’attendre. Si je prends l’escalier, j’y gagne au moins trente secondes sur les deux étages.
— Qu’est-ce qu’il y a de beau à regarder, ce soir ?
J’ai encore parlé tout seul. Ça m’arrive souvent. De plus en plus en plus souvent. Et en plus, je me réponds :
— Mercredi… Que dalle.
Je monte les escaliers quatre à quatre, mais en arrivant à l’entresol entre le premier et le deuxième étage, la lumière s’éteint brusquement.
— Ça doit être la minuterie, je me souffle à moi-même.
Non, ce n’est pas ça ; je perçois encore un rai de lumière au rez-de-chaussée. C’est plus probablement l’ampoule qui a grillé. Je secoue la tête.
— Fait chier…
À tâtons, je monte les quelques marches qui me restent pour atteindre mon palier. Arrivé devant la porte, je fouille dans ma poche pour en sortir mon volumineux trousseau de clés.
Ce faisant, j’entends comme un chuintement derrière moi, comme une respiration, comme le frottement d’une semelle.
Je ne suis pas seul.
Ou alors, je suis en train de virer complètement parano. N’empêche que.
— Y a quelqu’un ?
Personne ne répond, mais ça, je m’y attendais un peu.
Je me tourne vers la source du bruit, je ...
... tends l’oreille. Hardi, j’avance d’un pas, dans le noir, les bras en avant, à la rencontre de l’inconnu. Rien, je bute dans la porte d’en face.Bang, fait le paillasson du voisin en se fracassant sur sa porte. Je suis vraiment à la masse. Y a pas de raison de se faire des films comme ça !
— Avec tout ce qu’on voit à la télé… je continue à chuchoter tout seul.
Parano, schizo, je vais finir dans une camisole, moi, si je continue comme ça !
En longeant le mur, je reviens à la porte de mon appartement. Du bout des doigts, je cherche ma clé, une large clé, ronde, juste à côté du porte-clé piriforme et bombé… Je l’ai. Je passe le doigt sur la serrure pour détecter le léger renfoncement qui en marque l’entrée.
À nouveau, je crois entendre ce même glissement de pas. Je m’arrête de respirer pour mieux tendre l’oreille.
Rien.
Au bout de quelques secondes, je lance à nouveau, à mi-voix :
— Y a quelqu’un ?
Je commence à avoir peur. J’ai beau être un homme, je balise un max.
La clé glisse dans la serrure, je la tourne deux fois, et de l’autre main, je pousse la poignée, je retire la clé de la serrure, je fais un pas à l’intérieur en poussant la porte puis j’avance la main en direction de l’interrupteur, mais là…
Je n’ai pas le temps de réaliser ce qui m’arrive. Un bref bruit de cavalcade, je suis poussé brusquement à l’intérieur avant d’avoir eu le temps d’allumer, le revers de mon manteau s’accroche à la poignée de la porte, je tourne comme une BeyBlade, je me ...