Déception
Datte: 05/04/2018,
Catégories:
fh,
amour,
fist,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... réglée. Mais la jeune fille, qui n’avait jamais connu de garçon, a succombé à son charme et est devenue sa maîtresse. Elle l’est restée jusqu’à ce qu’il se retire, il y a quatre ans. Jamais elle n’a pensé à le quitter. Certes, il n’a pas été ingrat, elle a eu une belle situation, de l’argent et une belle maison. Elle a connu le plaisir, mais jamais le bonheur. Maintenant elle est seule, sans mari ou compagnon, ni enfant. L’histoire est d’ailleurs en train de se répéter pour une autre en ce moment. Par contre, certaines ont su rompre, se sont mariées, vont avoir des enfants. Alors, raconte-moi tes malheurs ?
— Inutile, vous avez tout compris. Mais malheureusement, j’ai rompu d’une manière brutale avec mon amour d’enfance, je ne peux pas le retrouver.
— À chaque jour suffit sa peine. Nous réfléchirons comment redresser ta situation. Tu veux rentrer chez toi ou bien rester ici.
— Mais je vais vous déranger.
— Mais non, il y a trois chambres, dont deux qui n’ont jamais servi. Tu peux en inaugurer une, celle que tu voudras.
— Alors, je reste.
C’est un baiser sur le front qui l’a réveillée. Jeanne était là, déjà prête.
— Que prends-tu le matin, café au lait, chocolat ou quoi ?
— Café au lait, mais je vais me le préparer.
— Non, va te doucher.
Elle est sortie de la salle de bain détendue, ses soucis ne lui paraissant pas si graves que cela. Dans la cuisine, sa compagne lui a préparé un petit-déjeuner consistant.
Elles sont arrivées à l’étude en plaisantant, ...
... surprenant Évelyne. Toute la matinée elles ont travaillé dans une très bonne ambiance. Au moment de déjeuner, Jeanne lui a demandé :
— Où manges-tu à midi ?
— Au même restaurant qu’Évelyne, cela me gêne un peu.
— Viens avec moi, j’en connais un qui est bien.
En effet, c’est un endroit discret, Jeanne y est connue, elle a sa table réservée. En mangeant, elles ont discuté, on sent un véritable bonheur pour la vieille dame de parler à quelqu’un. Sophie aussi se sent bien.
— Sophie, est-ce que tu es bien installée dans ton studio ?
— Oui, très bien. Et puis le loyer n’est pas très cher, c’est intéressant.
— Comment trouves-tu ma maison ?
— Oh, magnifique ! Vous l’avez arrangée d’une manière parfaite.
— Si j’osais, je te proposerais de venir vivre chez moi.
— Mais non, je vous dérangerais, vous ne seriez plus libre de recevoir vos amis.
— Mes seuls amis, si l’on peut dire, ce sont ceux qui travaillent à l’étude. Et tu as dû remarquer que tout le monde me respecte, m’aime peut-être, mais personne n’aborde avec moi d’autre sujet que le travail. Je ne reçois jamais personne, je suis en train de mourir d’ennui. Je déteste le soir, quand il me faut rentrer chez moi, seule. J’aimerais tant avoir quelqu’un auprès de moi. Il est vrai que si tu viens, c’est toi qui ne pourras pas recevoir librement, bien que personnellement je n’y voie aucun inconvénient.
— Oh, moi aussi je suis seule. Je ne connais personne dans cette ville, et je ne veux plus voir le seul qui s’intéressait à ...