Déception
Datte: 05/04/2018,
Catégories:
fh,
amour,
fist,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... moi pour des motifs purement sexuels.
— Alors, tu viens habiter chez moi, dès ce soir.
— Volontiers, mais que va dire le notaire ?
Jeanne éclate de rire.
— Je m’en charge ! Il me doit suffisamment, et puis je connais pas mal de choses, en particulier que je l’ai dépucelé à la demande de son père. Tu quitteras ton studio dès ce soir et tu n’auras rien à régler, je te le garantis.
À deux heures, Jeanne est allée directement trouver le notaire. La secrétaire est sortie. L’entretien n’a duré que deux minutes, elle est revenue souriante dans son bureau.
— Problème réglé, tu ne dois rien. Il a même été content que tu sois auprès de moi.
— Merci beaucoup.
— Ce soir, on va à ton studio et on emmène tes valises.
Le déménagement s’est fait rapidement.
Désormais elles travaillent, vivent ensemble. Entre elles, une véritable relation mère-fille. D’ailleurs Jeanne a exigé qu’elle la tutoie lorsqu’elles sont seules.
Sophie a écrit quelques mots à son frère, Adrien, pour rassurer sa famille. Jeanne l’a incitée à rentrer chez ses parents, à contacter Franc. Mais Sophie a refusé, se sentant sale, indigne de son amoureux.
L’approche de la fin de son contrat a ranimé sa tristesse, ses peurs. Elle a téléphoné à son frère. Il lui a annoncé son mariage, l’a invitée. Jeanne lui a demandé d’accepter.
La date approche, elle s’affole. Le jour du départ, elle était tellement crispée qu’elle a manqué son train. Le suivant lui a permis d’arriver juste à ...
... temps.
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Aux vacances de Pâques, les parents de Franc l’ont trouvé en excellente forme, il leur a confirmé que tout allait très bien. Lors d’une sortie, il a eu l’occasion de rencontrer Adrien, le frère aîné de Sophie. Ce dernier leur servait d’alibi lors de leurs premières escapades amoureuses. C’est un garçon discret, Franc l’aime bien.
Adrien l’a invité chez lui, dans son petit appartement. Il est indépendant, ayant un emploi maintenant. Il a demandé à Franc où il en était. Ce dernier lui a avoué qu’il ne pouvait oublier Sophie, mais qu’il essayait de se faire une raison.
— Quand vous vous êtes séparés, a repris Adrien, nous sommes restés quelque temps sans nouvelles d’elle. Nous étions inquiets. Un jour, peu avant Noël, elle m’a écrit quelques lignes, indiquant votre séparation. Elle regrettait son geste, s’était séparée de son nouveau compagnon, mais ne voulait pas rentrer à la maison, me demandant seulement de rassurer nos parents. Et puis la semaine dernière, elle m’a téléphoné. Elle était triste, mais n’a pas voulu m’en donner la raison. Elle m’a promis de me rappeler. Voilà où j’en suis.
Un long moment ils ont parlé. Puis la porte s’est ouverte et une femme est entrée.
— Franc, comme je suis heureuse de te voir, hier nous parlions justement de toi avec Adrien, s’exclame-t-elle.
— Julie, je suis content moi aussi, depuis le temps !
— Oui, dit Adrien, j’avais oublié de te dire, nous sommes ensemble depuis quelque temps, nous nous aimons et ...