Dix femmes... dix destins (9)
Datte: 19/01/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... une grosse pierre et une petite ! Comme un marteau et une enclume, non ? Ça ne marcherait pas ?
— Ben si... peut-être ! Mais où trouver les matériaux pour fabriquer ces deux outils indispensables ?
— Un peu plus loin, au bord de notre étang... non ?
— Je vais y aller. Tu alimentes le foyer ? Ça a été le rôle des femmes de tout temps, non ?
Elle sourit à ce diable de gamin débrouillard et une autre branche rejoint celle qui brûle déjà. Il est reparti. Elle s’aperçoit soudain que son cache-seins n’est pas si hermétique qu’il le devrait... après tout, il les a tétés, c’était il y a bien longtemps et puis à son âge il doit bien savoir comment sont faites les femmes... Cette pensée qu’il est un homme maintenant lui en rappelle une autre. Elle aussi est une femme et à ce titre, elle a certains besoins, quelques envies aussi parfois. Mais pourquoi cette idée se plante-t-elle dans sa cervelle ?
Elle ne le voit plus, mais le bruit d’une pierre qui frappe sur quelque chose de dur la ramène à une réalité plus terre à terre. Il tente encore de casser ses noix et après une longue absence inchiffrable en temps, il revient, un sourire victorieux sur les lèvres.
— Tiens ! Attention, le lait est encore dans celle-ci ! Au moins tu vas pouvoir boire autre chose que de l’eau. Et puis nous mangerons la chair de ces trucs... c’est pas si simple à briser ces coquilles-là !
— oooOOooo —
Au fil des marques sur l’arbre les jours s’enfuient et les deux naufragés sont comme ...
... perdus, oubliés du monde des vivants. Ils sont plus soudés que jamais pour faire face à cette adversité à laquelle ils doivent livrer bataille matin après matin pour survivre. Mais Bertrand est plein de ressources. Il sait désormais attraper les poissons, les faire cuire. Il a appris à dénicher des racines dont ni Mariette ni lui n’ont seulement idée du nom. Ils savent seulement que ça cale l’estomac et que c’est comestible. Puis il y a des tas de baies sauvages, des fruits au goût sucré. Ils apprennent à vivre loin de tout, de tous, au rythme des levers et des couchers de soleil.
Mariette se baigne régulièrement dans cette coulée d’eau claire, vaste étang où atterrit la cascade. Et elle le fait alors qu’elle pense son fils loin de là. Mais lui revient en douce souvent et admire ce spectacle du seul corps de femme qui se trouve proche de lui. Ses instincts de mâle bien sûr sont contrariés par le fait que ce soit sa propre mère qui nage là. Elle aussi parfois se caresse aux souvenirs d’un sexe qui lui manque, mais seul son fils est présent et elle se refuse à tout rapprochement de ce genre.
Les évènements pourtant peuvent parfois décider pour les êtres humains. Il y a déjà plus de deux cent quarante coups de canif dans le calendrier boisé du jeune homme. Et un soir, le ciel s’obscurcit d’une manière très rapide. Dans cette guitoune qu’ils ont, au fil du temps améliorée, ils sont protégés de la pluie et du vent. Mais pas du bruit de l’orage. Et celui qui leur tombe dessus est ...