1. Dix femmes... dix destins (9)


    Datte: 19/01/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... d’une violence extrême. Il dure toute la nuit et persiste encore au milieu de la matinée. Le frais d’un vent soutenu entraîne chez Mariette une chair de poule qu’elle ne peut pas réprimer. Bertrand s’en aperçoit d’un coup.
    
    — Tu as froid maman ?
    
    — Oh ! Ça va passer. Le soleil va bien finir par revenir. J’ai surtout peur que la foudre nous tombe sur la tête.
    
    — Tu veux venir contre moi ? Nous nous tiendrons plus chaud. Et puis nous nous rassurerons mutuellement.
    
    — ... Je ne sais pas si c’est vraiment... raisonnable !
    
    — Raisonnable ? Mais nous sommes paumés dans le trou du cul du monde et tu me parles d’être raisonnable ? Je ne peux pas croire cela. Allons viens, au moins nous serons plus forts ainsi soudés.
    
    Dans les paroles du jeune homme, il y a une sorte de sagesse. Et cette mère finit par craquer. Elle se retrouve contre son fils. Il la tient dans ses bras et la couve comme le lait sur le feu. Elle se sent bien, trop peut-être. Puis contre sa cuisse, alors qu’elle se serre plus fort contre lui, ce qu’elle sent n’a plus rien de filial. Elle n’ose plus bouger de peur de lui montrer qu’elle sait, qu’elle a compris. Lui pourtant a les mains qui lui encerclent le dos, et celles-ci sont douces, pour ne pas dire câlinent. Du reste, elle ferme les yeux en imaginant la balade des deux pattes si chaudes.
    
    Rêve-t-elle ou bien il lui a semblé que les doigts qui la caressent sont descendus bien bas sur son dos. Ils se sont arrêtés à la limite de son unique culotte et ...
    ... elle tremble de plus belle. Ce quelle redoute risque bien d’arriver parce que le jeune homme bande et de cela elle en est plus que certaine désormais. Il se presse aussi contre sa poitrine et la pointe de ses seins qui la trahissent s’enfonce dans la peau du torse de son fils. Bertrand vient encore de franchir un cap. Elle a bien saisi que l’élastique de son sous-vêtement se soulève et que le Saint Esprit est bien étranger à cette opération.
    
    Mais son corps tout entier est en fusion maintenant et lutter devient difficile. Un autre coup de tonnerre la propulse plus en avant et comme par hasard sa main heurte cette chose qui d’ordinaire repose au calme dans le slip du garçon. Pourquoi les doigts se referment-ils sur cette branche raide ? Elle n’en sait rien. Mais Mariette apprécie aussi que les phalanges de son rejeton longent depuis un moment un endroit qui réclame de la tendresse. Et la bouche qui vient en conquérante vers le visage de Bertrand ne cherche pas vraiment sa joue !
    
    Il répond à son baiser comme si plus rien d’autre n’existait au monde. Et c’est ainsi que les évènements s’enchaînent dans un ordre presque trop parfait. Les gestes, les mouvements de l’un et de l’autre les amènent à se réunir dans un corps à corps qui leur fait oublier jusqu’aux éclairs qui continuent de zébrer le ciel de leur prison. Ils se font l’amour comme deux damnés, loin du monde,
    
    détenus dans un enfer paradisiaque. Ça dure plus longtemps que l’orage lui-même. Et personne ne cherche à ...
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