1. Dix femmes... dix destins (9)


    Datte: 19/01/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... voici en sous-vêtements. Elle gagne la berge de ce qui leur sert de réserve.
    
    Et là, elle glisse un orteil dans le liquide frais. Le bien-être la surprend agréablement. Alors elle se retourne, tente de voir si Bertrand n’est pas dans les parages et quitte le reste de ses vêtements. Ceux-ci comme tous leurs effets ont bien besoin d’être nettoyés. Alors elle entre carrément dans l’onde douce et l’eau est si claire qu’elle a envie de s’y tremper entièrement, se laver des souillures. Comme c’est bon cette baignoire improvisée. Elle se délasse un long moment et finit par revenir sur la rive, nue comme au premier jour.
    
    Puis sans songer que son fils est peut-être dans le voisinage, elle se met à frotter ses vêtements, pour les rincer abondamment. Sa robe, son chemisier, celui qu’elle porte depuis son naufrage, enfin également sa culotte et son soutien-gorge, tout y passe. Oubliée sa fatigue, envolées ses craintes de mourir. L’eau c’est la vie et là, il y en a en abondance. Mais son estomac émet des signaux qui lui rappellent sa faim. Alors elle trouve un morceau de lianes ramené à la baraque de fortune pour en faire une corde à linge.
    
    Puis à l’aide d’une large feuille, elle se ceint les reins et une seconde sur la poitrine, la voici comme neuve. C’est curieux comme le fait d’être lavée, proprette, lui procure une sensation de bonheur. Elle finit par s’endormir sur le tas de feuillage destiné à faire une couche. Elle n’entend pas rentrer ce fils qui veut se montrer à la ...
    ... hauteur de la tâche immense qui l’attend. Il a trouvé deux noix de coco, reste encore à les ouvrir et ce n’est pas une mince affaire. Il découvre aussi la pierre que sa mère a déposée près de l’entrée de leur nouvelle demeure.
    
    Il a aussi un franc sourire en voyant se balancer mollement au vent les vêtements posés sur la corde improvisée. Finalement sa mère a bien plus de ressources qu’il ne l’aurait imaginé. Il fait comme l’ami Tom Hanks et le système s’avère bien plus complexe que prévu. Il s’escrime, jure et peste contre ces foutues ampoules qui lui brûlent les doigts, mais au prix d’efforts insensés, une minuscule flamme apparaît. Vacillante, hésitante, tremblotante, elle met un temps inimaginable à monter lentement vers le ciel de ce paradis paumé.
    
    Les fibres qui entourent les noix de coco sont autant de carburant pour cette pauvre flammèche qui fume pour finir par crépiter lentement avant de finalement les embraser. Un petit morceau de bois vient alimenter le premier feu, que de sa courte vie le jeune homme a su créer. Il court chercher des branches de peur de voir son œuvre mourir, faute d’être soutenue par du bois. Et c’est le moment que choisit Mariette pour revenir du royaume des ténèbres.
    
    — Oh ! Bertrand ! Tu as vraiment réussi ? Du feu ! Jamais je n’aurais imaginé que des flammes me feraient autant plaisir. Et tu as trouvé de quoi manger un peu ?
    
    — Juste deux noix de coco... mais je dois encore dégoter le moyen de les ouvrir, et ce n’est pas gagné.
    
    —Avec ...
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