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Dix femmes... dix destins (9)
Datte: 19/01/2018, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... recueille cette manne tombée du ciel et permet peut-être de se baigner, ou du moins de rester propre. Alors sur les bords de cette mare bienfaisante, tous les deux décident d’installer un campement de fortune. Il y a assez de bois mort, d’arbres coupés pouvant être utilisés pour la confection d’une cabane sommaire. C’est donc sur le tronc d’une sorte de palmier qui soutient l’ensemble d’un toit précaire que le fils de Mariette trace trois entailles. — Qu’est-ce que tu fais Bertrand ? — Je coche les jours que nous passons ou passerons ici. Même si on ne sait plus depuis quand nous avons sombré, au moins aurons-nous une idée du nombre de jours qui nous sépareront de la civilisation. — Tu crois que cette île n’est pas habitée ? — Je n’ai remarqué aucune empreinte et tu sais bien que les hommes en laissent partout des traces de leur passage. — Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? J’ai faim et même si on peut boire... comment on va tenir le coup tous les deux ici ? — Pour la bouffe, je vais voir. Il faudrait qu’on trouve une pierre comme un silex et j’essaierai aussi de faire du feu. — Tu crois que c’est si simple ? — Tu n’as donc pas vu le film « Seul au monde » ? Il donne une idée et puis on peut toujours tenter le coup. Il doit bien y avoir des noix de coco puisque ces arbres-là ressemblent à des cocotiers non ? — ... J’en sais rien. Je suis fatiguée et je ne me sens pas vraiment en forme. — Essaie tout de même de me trouver un bon caillou et je ...
... m’occuperai du reste. Je vais voir si je peux attraper un poisson ou ramasser quelques coquillages... Surtout, ne te perds pas. Je sais bien que ça à l’air tout petit cet endroit, mais il se peut qu’il y ait des animaux sauvages ou pires, des araignées ou des serpents venimeux. — Eh bien... tu fais tout pour me rassurer. — Allons ! L’océan n’a pas voulu de nous, la terre ne vas pas nous rejeter. Mariette voit alors son gamin qui s’enfonce dans la frange de sable ou de terre qui les sépare de ces vagues qu’elle perçoit pas très loin. Il a l’air d’un homme du haut de ses vingt et une piges. Elle, malgré sa lassitude se force à sourire. Elle tourne un peu autour de la hutte reliée par tout ce que son fils a rapporté de bric et de broc. Quelques lianes coupées au couteau assurent une certaine cohésion à l’ensemble. Au moins seront-ils abrités du vent et de la pluie si jamais il pleuvait. En fouinant sans trop se départir d’un périmètre de sécurité, elle découvre une pierre, ou plutôt un galet poli par les intempéries. Celle-là devra faire l’affaire ! De toute manière, il n’y a pas grand-chose dans ce trou paumé. Puis elle s’assoit un instant sur un tas de feuilles fraiches amassées là en guise de nattes. Elle se sent morte de fatigue et aussi salie de la tête aux pieds. Comme son garçon n’est pas là, pourquoi ne pas mettre à profit ce temps de solitude pour aller se décrasser... l’eau de la mare peut aussi servir à ce genre de service. En deux temps trois mouvements, la ...