Soif d'amour
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
hotel,
collection,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
nostalgie,
consoler,
extraconj,
Auteur: Bleuet, Source: Revebebe
... bienveillantes avaient laissé entendre que Sabine avait eu raison de me quitter si je ne la satisfaisais pas au lit. Au cours de nos ébats adultères d’après jugement, Sabine m’avait rapporté en riant ces propos d’une certaine Françoise, commerçante bien connue qui tenait une maroquinerie.
— Si elle voyait comment tu me culbutes, mon chéri, elle n’irait plus se vanter de t’avoir envoyé balader à cause des boutons d’acné juvénile de tes dix-sept ans. Tu es tellement plus beau que son mari, au reste un vilain coureur de jeunes vendeuses qui se fera pincer un jour pour détournement de mineures. Encore, baise-moi fort. Ha ! Que tu es fort. Si seulement…
Elle finissait toujours par exprimer des regrets tardifs. Et je me sentais obligé de voler sexuellement au secours du brave Sébastien, en calmant les prurits de mon ex. Au lit j’apportais à Sabine le complément de frissons et de sperme nécessaires à son bon équilibre, avec la satisfaction de n’avoir plus de contrainte. Elle avait fait retirer son stérilet et n’aurait plus osé exiger un préservatif.
Trop tard hélas.
Au décès de ma regrettée Judith, les mêmes gentillesses avaient fleuri.
— L’argent attire l’argent. Il a une position et il hérite ! Aux innocents les mains pleines. Dommage qu’au niveau de la braguette…
Sabine était venue me rapporter ces rumeurs au garage et prétendait avoir révélé que notre divorce n’était pas le résultat de cette prétendue impuissance. Loin de là, avait-elle expliqué, j’étais son ...
... meilleur coup. Cette publicité gratuite eut un résultat incroyable.
— Une dame voudrait que le directeur en personne lui fasse essayer le dernier modèle haut de gamme de la marque.
Le vendeur vexé me transmet le message. Je jette un œil. Françoise, la langue de vipère, la colporteuse de ragots.
— Laisse, André, je m’en occupe. En cas de vente, tu auras ta prime : c’est une vieille connaissance.
Elle commence son essai. De belle voiture, elle passe à directeur séduisant, bel homme, apprécié dans la profession et par les commerçants de la ville, promis à un bel avenir, auquel le syndicat dont elle est vice-présidente offrirait un poste de choix. Mais il faudrait un entretien. Je suis disponible pour l’entendre. Nous pourrions dîner ensemble. Son mari supporter du club de foot de la ville rentrera très tard cette nuit d’une réunion arrosée à la bière, la flamberge en déroute.
Rendez-vous est pris dans un hôtel restaurant de renom, statut social oblige. Pendant le repas le malheureux Arthur, son mari, est décrit comme un velléitaire sans envergure. Il l’a déçue et sans la poigne de sa femme il aurait bu le bouillon. Elle ne sait pas si elle va le supporter longtemps encore. L’apéritif, la bonne chère et le bon vin aidant, ses confidences tournent à une sorte d’appel au secours : il lui faudrait un homme comme moi pour redresser son commerce et pour la rendre heureuse. Je suis seul et s’il s’agit de lui donner du bonheur, je veux bien louer une chambre. Après la ...