La dernière occasion
Datte: 27/04/2020,
Catégories:
fh,
profélève,
Auteur: Guillaume1926, Source: Revebebe
... m’aimaient bien aussi.
— Tu dois être content d’avoir trouvé ces cours dans une école aussi prestigieuse qu’un CNR, ça va te changer de cette petite école. J’ai toujours trouvé que tu avais une véritable passion à enseigner la musique, autant aux adultes, de ce que j’ai pu voir quand j’étais dans ton cours, que pour les enfants, les miens sont ravis…
Et pendant de longues minutes elle s’est mise à parler de moi, que j’avais été un super prof, qu’elle espérait que ses enfants n’allaient pas se détourner de la musique après mon départ… Pendant ce temps, la tempête faisait rage dans ma tête, j’essayais de répéter intérieurement les mots que j’allais lui dire dans quelques secondes. J’étais submergé par le trac. Et puis, elle s’arrêta de parler, c’était l’instant de vérité, je dis :
— Merci, Françoise, tout ça est très gentil de ta part, mais je voudrais te dire autre chose. Maintenant que je ne suis plus le prof de tes enfants, je peux te le dire. Je trouve que tu es une femme formidable, extrêmement séduisante, et j’éprouve pour toi des sentiments qui n’ont rien à voir avec une relation prof-élève. Je te trouve belle, et j’ai du désir pour toi.
Je n’en croyais pas mes oreilles ! Je venais de dire ça ! L’intensité du moment était incroyable, cet instant était inoubliable.
Elle se rapprocha de moi, passa une main sur ma nuque en marmonnant quelque chose comme «oh non… ce n’est pas vrai !» Naturellement, ma main gauche vint se poser sur sa taille et l’autre sur son ...
... bras gauche. Soulagé mais anxieux, je la regardais dans les yeux avec un petit sourire nerveux, et lui dis :
— Mais si, c’est vrai ! Tu me plais beaucoup.
Nos visages n’étaient qu’à une vingtaine de centimètres l’un de l’autre, et naturellement ma bouche s’est approchée de sa bouche, jusqu’au contact, exquis. Elle n’a pas esquivé, j’ai déposé une multitude de petits baisers sur ses lèvres et leurs contours, puis je me suis écarté pour voir son regard et l’analyser. Elle souriait, elle avait l’air bouleversée de ne pas savoir ce qui se passait, elle dit tout bas :
— C’est incroyable…
Je me suis rapproché à nouveau de ses lèvres et j’ai repris mon ballet de baisers. À chaque baiser je sentais que ses lèvres me répondaient, qu’elles se tendaient en même temps que les miennes, qu’elles cherchaient un contact plus franc.
Nous étions dans le couloir de l’école, sur le pas de ma porte de classe. D’une seconde à l’autre on pouvait nous voir. Je pris donc sa main droite et l’attirai vers l’intérieur de ma classe vide. Elle se laissa faire en regardant vers le sol, elle rentra dans ma classe, je refermai la porte et mis un tour de clé dans le verrou. Elle releva la tête, et cette fois c’est elle qui m’embrassa, d’abord très délicatement puis plus longuement. Je sentis sa bouche s’ouvrir, naturellement je fis de même, et nos deux langues ne tardèrent pas à se trouver. Le goût de sa bouche était exquis et je me délectais de ce long et profond baiser. J’explorais toutes les ...