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Leçons particulières
Datte: 26/04/2020, Catégories: fh, Oral initfh, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
... bien, à des moments privilégiés. Et pourtant son refus de répondre me chagrine. Aurait-il répondu la même chose à une simple connaissance ? Est-ce que je ne suis rien qu’un objet sexuel qui ne mérite pas qu’on lui parle ? Je préfère penser que nous avons une relation très pure : uniquement charnelle, sans aucune ambiguïté. J’abandonne mon poste et me relève pour aller prendre un mouchoir dans mon sac resté à terre. Pas très glamour, certes, vital surtout. Ouf, je respire à nouveau ! Prête à retourner au turbin. Je n’ai pas le temps de me relever que ses bras forts m’entourent la taille, que ses doigts déboutonnent mon jean et en font glisser le zip en un éclair. Me voilà donc cul nul, froc et culotte à terre. Son sexe pénètre le mien avec une facilité déconcertante. Dire qu’il y a trente minutes, j’échangeais des textos dans le bus. J’allonge mon buste sur la table, et là que dois-je faire ? Dois-je écarter les jambes ou au contraire les resserrer ? Tendre ma croupe ou au contraire la baisser ? Je n’ai pas le temps de trouver la réponse à ces questions. Mon prof alterne quelques mouvements quand une sonnerie stridente retentit. Il se retire prestement et s’approche de la fenêtre pour jeter un œil à travers les lames du store. J’en profite pour m’asseoir sur le canapé derrière. — Merde. Rhabille-toi. Il voit à mon regard hébété que je ne comprends rien à ce qui se passe. — Les gars de la sécurité, précise-t-il. Ils oublient qu’il y a des gens qui restent tard et ...
... ils ont activé l’alarme. — Alors ils vont passer au local ? — Oui… J’empoigne mes fringues au sol et me rhabille à la hâte, pas certaine d’avoir tout mis dans le bon sens. La sonnerie s’est tue. Les secondes puis les minutes s’égrènent. Personne ne vient. — La sécurité laisse à désirer ici, grogne-t-il. — Carrément ! renchéris-je. On pourrait être des voleurs ! Mon prof vient me rejoindre sur le canapé et attire à nouveau ma bouche vers son sexe. Je n’aime pas son goût, mais passons. Rien n’a plus d’importance que cet instant, ici et maintenant. Ses doigts qui glissent entre mes cheveux. Le rythme qu’il imprime à mes mouvements de tête. Mon souffle qui me manque parfois. Le liquide chaud qui vient et que j’aspire consciencieusement. Un goût entre amer et sucré. Et voilà, fin de la « leçon ». On se rhabille en se regardant à peine. Zut, j’ai quelques taches sur mon t-shirt. Je remonte mon gilet jusqu’au cou pour les masquer. Il est prêt à partir devant la porte. Pas moi. Je lui tends mes bras ouverts. — Je dois fermer le local, dit-il. — Je veux un câlin. Accordé. J’aime entourer son grand corps et un peu moelleux aussi. J’aime sentir ses grands bras musclés dans mon dos. J’aime enfouir mon nez dans son cou pour l’emplir de l’odeur de sa peau. Il ne me repousse pas et tapote timidement mon dos du bout des doigts. Il ne manquerait plus qu’il ajoute « Là, là… » — Tu trouves que je m’améliore ? — Ça va. Tu parles d’une appréciation ! Quand nous ...