Leçons particulières
Datte: 26/04/2020,
Catégories:
fh,
Oral
initfh,
Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
Je m’étais pourtant juré que ça serait la dernière fois. Et me voilà plantée devant le local de matériel, là où sont entreposés kayaks, gilets et autres équipements, ainsi que tout le nécessaire pour leur entretien. Les stores sont tirés. On croirait qu’il n’y a plus personne à l’intérieur, à moins de s’approcher de la vitre et de percevoir quelques rais de lumière artificielle qui transparaissent. Je regarde fébrilement aux alentours, priant intérieurement pour ne pas croiser de connaissances. Tout est désert. Il est tard. Tous se sont dépêchés de regagner leurs pénates.
Dire qu’il y a quelques minutes j’étais dans le bus, à me tâter pour aller nager quelques longueurs, histoire de brûler quelques calories. Mais l’hiver, c’est plus difficile de se motiver pour aller à la piscine… D’abord il faut enlever plusieurs couches de vêtements chauds qui auront du mal à entrer dans le casier du vestiaire, avant de se jeter à l’eau, eau qui n’est pas toujours bien chauffée, puis nager sans arrêt pour ne pas grelotter, enfin se rhabiller et bien se sécher les cheveux pour ne pas attraper froid.
Il a suffi d’un bref échange de textos, suivi de quelques secondes d’hésitation, pour me faire changer de trajectoire, remonter la foule de gens pressés de rentrer chez eux pour me rendre au club de sport, mais pour un autre genre d’activité physique.
Allez, j’avance ma main et je toque doucement à la porte. Deux coups, comme les majordomes – parce que trois coups c’est trop, un seul ...
... ce n’est pas assez. Un bruit de pas, la porte s’ouvre. Il se tient dans l’ombre, tel un ours dans sa caverne. L’espace est petit et optimisé au maximum pour permettre de caser une table, quelques chaises et un canapé défoncé. L’endroit idéal pour qu’un moniteur étudiant bûche ses cours à ses heures perdues.
Mince, si j’avais su j’aurais mis une jupe aujourd’hui… et après une journée de travail, je dois humer la sueur ! Lui est tout simplement en pull et en jean, beau comme tout. Ses tatouages sont presque tous recouverts, dommage ! Je retiens mon souffle et observe chacun de ses gestes. Sans un mot, il termine de ranger ses affaires, pose son sac sur la table, éteint la lumière et tire le verrou. Les battements de mon cœur semblent résonner dans la pièce sombre.
D’un pas, il arrive dans mon dos et vient se coller tout contre moi. Je sens son souffle, sa chaleur, son odeur sucrée de framboise. Une main vient saisir la mienne et la poser sur son entrejambe tandis que l’autre plonge dans mon décolleté pour peloter un de mes seins. Je profite de l’instant pour glisser une main dans sa chevelure. Je meurs d’envie de l’embrasser, de sentir ses lèvres pressées contre les miennes, sa langue dans ma bouche… Je tourne la tête vers lui, mais non, il ne veut pas. Je m’attaque alors gauchement à la boucle de sa ceinture et lui adroitement à mon téton, qu’il pince gentiment, ni trop, ni trop peu. Je me tourne face à lui pour venir à bout de cette maudite ceinture et en profite pour ...