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Eva Ukazovà, une institutrice dévergondée (1)
Datte: 26/04/2020, Catégories: Divers, Auteur: megalosex, Source: Xstory
... sûr ! Là, on reprendrait le vouvoiement. Comme son attitude m’étonne, elle ajoute : — Vous m’êtes très sympathique... et jolie, en plus ! Pourquoi ne pas devenir des amies ? Et peut-être plus... Se rendant compte qu’elle a parlé un peu vite, elle se reprend : — Je voulais dire des amies intimes, bien sûr ! Le reste du repas, nous papotons de choses et d’autres. Parfois, nos genoux se frôlent, mais comme nous sommes assises face à face, je n’y prête pas attention. Alors que nous prenons le café tout en fumant une cigarette, je me décide : — D’accord pour le tutoiement ! Mon prénom est connu, c’est Eva ; et vous... heu... toi ? Ma petite bévue l’amuse : — Moi, c’est Božena, comme la romancière Božena NÄ›mcová ! Un prénom un peu ancien, mais je l’aime bien. Mon père a été professeur de littérature... Puis elle enchaîne : — Et toi, Eva, tu as voulu être institutrice ? J’ai vu ton dossier, ça devrait bien se passer. — En fait, j’aurais voulu être actrice de théâtre, mais pour mon père, ce n’est pas un métier. Alors, il a décidé pour moi... Comment faire autrement ? — En fait, à ton attitude, ça se voit. Depuis que je t’observe, tu me donnes l’impression de jouer un rôle : celui d’une séductrice ; cette façon d’exhiber ses jambes si naturellement... Tu aimes les tenues sexy, n’est-ce pas ? Je sens que Božena désire m’avoir comme amie intime, en plus de sa bienveillance qui fait déjà un peu jaser, d’après Lenka. — C’est vrai que j’aime ...
... montrer mes jambes mais d’après ce que je vois, toi aussi, n’est-ce-pas ? dis-je, malicieusement. — Hum ! Je ne peux pas dire le contraire ! La façon dont le garçon matait nos cuisses... Sûr que ça devait lui faire de l’effet ! Toujours le jeu de la séduction... — Il est 13 h 50... on va faire un petit tour au parc ? Tu n’habites pas loin d’ici, n’est-ce pas ? Elle n’est pas pressée et à vrai dire, moi non plus : — A neuf kilomètres, pour être précise, lui dis-je. Dix minutes de marche et nous voilà à l’entrée du parc. Nous nous dirigeons vers la gauche pour prendre l’allée, bordée d’arbres de chaque côté. A l’abri du soleil, c’est bien plus agréable. Nous marchons lentement, en silence. Božena le rompt : — Tu as vingt-trois ans, je crois ? — Presque ! Je les aurais le trois novembre ! « Ah ! J’espère que nous pourrons fêter ton anniversaire ! Et peux-tu deviner mon âge, s’il te plaît ?" — Je ne sais pas vraiment, la première fois, lundi dernier, je me suis dit : «Elle doit avoir une quarantaine d’années. Mais quand je te vois, là, je dirais trente-cinq, trente-six, pas plus ! » « Je suis flattée, tu es vraiment gentille. En fait, j’ai eu quarante –deux ans en juillet ! » — Eh bien, tu ne les fais pas du tout ! dis-je, en toute sincérité. Affectueusement, Božena prend ma main dans la sienne. Je n’ose rien dire et nous atteignons ainsi le bout de l’allée à l’autre extrémité du parc. — Comme deux amies que nous sommes, il est vrai ! ...