La chaude Mylène - Histoires de Sexe

La chaude Mylène

... Monsieur ! Ça va ? Monsieur ! Répondez-moi ! S’inquiétait-elle.

J’allai près d’elle et tentai d’articuler une réponse, mais je n’arrivai pas à contrôler mes mâchoires qui claquaient. Tout mon corps était tétanisé par le froid mordant, tous mes muscles étaient crispés, toute ma carcasse tremblait.

— Oh ! Merde ! Vous devez être congelé ! Venez, j’habite à deux pas !

Elle s’empara de mon bras et nous nous éloignâmes du funeste trou.

Effectivement, moins de trois minutes nous suffirent pour rejoindre l’entrée de son immeuble. Impossible d’échanger une parole pendant le trajet, mon corps entier brûlait de froid. De temps à autre elle me répétait :

— Cessez de trembler comme ça, on va se casser la gueule !

Elle décida de monter les quatre étages à pieds pour que je ne reste pas inactif.

— Allez, à poil ! M’ordonna-t-elle aussitôt la porte de son appartement refermée.
— Ah bon ? Mais… Je… Bredouillai-je, alors qu’une bouffée de chaleur m’enveloppait.
— Allez, on se magne ! De toute façon je ne vous vois pas. Il faut vous réchauffer sous la douche ! C’est au fond du couloir, à gauche !

Pendant qu’elle donnait ses consignes à la façon d’un adjudant chef, je me déshabillai à toute vitesse et pris le chemin indiqué en tenue d’Adam.

Un peu plus tard, alors que l’eau chaude me revigorait, je vis sa silhouette au travers du verre dépoli de la porte de la cabine. Je l’entendai farfouiller, mais n’arrivai pas à distinguer correctement ses gestes. J’entendis un ...

... couvercle se refermer et une série de bips qui m’indiquèrent qu’elle venait de mettre mes vêtements à laver. Ne résistant pas à ma curiosité, je coupai l’eau et sortis de la douche. La jeune femme se tourna vers moi pour me tendre une serviette de bain chaude et moelleuse.

— Alors, ça va mieux ? S’enquit-elle.
— Oui, beaucoup mieux, je vous dois sans doute la vie ! Dis-je en m’essuyant avec vigueur.
— Bof ! N’exagérons rien, si je n’avais pas été présente, il y aurait eu quelqu’un d’autre, rétorqua-t-elle en souriant.
— Bon Dieu ! Je n’avais jamais eu aussi froid ! M’exclamai-je.

Je profitai de notre conversation pour détailler plus attentivement le physique de ma belle hôtesse. Je ne m’étais pas trompé, elle était blonde, bien faite de sa personne, un minois fort agréable à regarder, orné d’un joli petit nez en trompette. Son pull-over moulait une belle poitrine ronde, le pantalon de jogging qu’elle avait enfilé ne cachait rien des courbes gracieuses de sa taille et de ses hanches, ni du galbe sensuel de ses cuisses.

— Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Je le sens, vous savez ? J’ai une tache sur mon pull ? Ou alors un bouton sur le pif ?
— Non, je vous trouve mignonne… Bredouillai-je, en laissant ma phrase en suspend.
— Qu’alliez-vous dire ? S’enquit-elle avec un petit sourire en coin.
— Euh, rien… Rien du tout, mentis-je.
— Mais si, vous alliez dire « je vous trouve mignonne pour une aveugle », non ?
— Oui, c’est vrai, avouai-je, bien embarrassé.
— Et bien, ...