55.1 Les envies de Jérém (troisième du nom).
Datte: 20/04/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... percutants. Il me défonce. Et je couine de bonheur.
« Tu prends ton pied, là, hein ? » me lance Jérém : dans sa voix, je sens de l’excitation, de l’emportement animal, sensuel, de la fierté de mâle ; mais aussi le reflet de mon propre plaisir sur le sien.
« Ah, putain, que oui !!! Oui… oui… oui… je prends mon pied ! » j’exulte.
Le bogoss commence alors à me branler.
« Et là ? ».
Bien sûr que je prends mon pied ; bien sûr que j’aime me faire branler par mon bobrun. Mais j’adore par-dessus tout lorsqu’il me branle une fois qu’il a joui, ou juste avant : parce qu’il a envie de me voir jouir à mon tour, ou parce qu’il sait que ma jouissance va amplifier la sienne, à tous les niveaux ; j’adore jouir grâce à sa main, mais lorsque ma plus grande jouissance, celle que sa virilité sait si bien me procurer, retentit encore en moi ; en me branlant, sa main vient alors appeler en moi une toute autre envie, une envie « comme un mec » ; une envie qui, pendant le plus clair de nos ébats, est totalement éclipsée par le plus exquis des bonheurs, celui de m’offrir corps et âme au plaisir du plus bogoss de l’univers.
Mais à cet instant précis, pendant que mon beau mâle brun est en train de coulisser en moi, de me faire vibrer de mille jouissances, j’ai besoin de me concentrer sur mon plaisir de passif pour en apprécier toutes les nuances, pour me régaler de toutes les saveurs, pour ne rien rater des sensations fabuleuses que le simple fait de le sentir prendre son pied sait ...
... m’apporter.
« Tu vas me faire jouir si tu continues comme ça… vas-y, caresse-moi juste sous le débardeur… » je finis par l’aiguiller.
Sa queue me comble, me chauffe, me fait sentir à lui comme jamais ; ses deux mains travaillent mes tétons : nos corps parfaitement emboités se donnent mutuellement un plaisir délirant.
Je suis comme hypnotisé par les bruits des frottements de nos corps l’un contre l’autre, par la percussion de ses couilles sur mon entrejambe, par la cadence de nos respirations haletantes, de nos soupirs de plaisir ; je suis happé par la vibration, la résonnance, la symphonie de nos bonheurs sensuels. Je suis comme groggy de plaisir.
Les bruits qui montent par la fenêtre ouverte, le vacarme de la circulation dans la rue, les quelques bribes de conversations perdues sur le trottoir, m’arrivent comme étouffés ; tout comme la caresse du vent d’Autan qui fait bouger les rideaux et effleure nos peaux.
Oui, les bruits ordinaires du quotidien se mélangent à l’extase d’un moment de plaisir infini qui n’appartient qu’à nous deux, à l’insu de toutes ces gens qui s’agitent dehors, tout en étant à des années lumières de s’imaginer que, à quelques mètres d’eux et de leurs énervements, deux garçons sont en train de se faire du bien, vraiment du bien.
C’est beau d’être emporté au point de se dire que le monde peut se déchirer dehors, et cela ne nous concerne pas, car nous sommes bien à l’abri ; mieux que ça, nous sommes carrément seuls au monde, seuls avec ...