55.1 Les envies de Jérém (troisième du nom).
Datte: 20/04/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
Lundi 06 août 2001
En début d’après-midi, le faible soleil semble avoir du mal à percer la grisaille. Maman vient de partir et je commence à me demander avec quelle tenue de bogoss mon Jérém va m’assommer cet après-midi. Je l’attends avec impatience, frémissant de connaître les bonheurs sensuels qui seront au menu du jour.
En attendant, je tente d’occuper mon esprit en lisant la suite des « Thanatonautes ». « L’empire des anges » est tout aussi prenant que le tome précédent, toujours aussi inspiré. Je suis complètement absorbé dans la lecture, lorsque la sonnerie de la porte d’entrée retentit dans la maison.
Il est 14h50 : à 10 minutes près, j’avais tout bon. Je referme mon bouquin sans même prendre le temps de noter la page, je traverse le séjour comme en lévitation et je me précipite vers l’entrée. Lorsque j’ouvre la porte, je manque de tomber direct à la renverse. Putain la gifle.
J’ai beau tenter d’accepter, faute de pouvoir l’expliquer, comment tant de bogossitude puisse se trouver concentrée en un seul et unique garçon ; j’ai beau me dire, en voyant son frère, que sa sexytude est juste une question de génétique (mais aussi de salle de sport, de rugby, et d’un style, d’une façon d’être qui n’appartient qu’à lui) : à chaque fois, à chaque rencontre, à chaque regard, je suis ébahi par un nouvel éclat de cette bogossitude ; un simple regard posé sur Jérém, et je me sens comme pris au piège par tant de beauté masculine. La beauté est un piège que la nature ...
... tend à la raison.
Mon Jérém est là, devant moi : mais alors que je m’attendais à le voir apparaître dans sa tenue habituelle – t-shirt bien ajusté, casquette à l’envers, short et baskets : bref, la tenue de p’tit con sexy par excellence – je me retrouve face à un putain de bogoss en chemise, cravate, et pantalon noir : bref, la même tenue habillée dans laquelle je l’ai sucé la veille.
Mon regard se fige, tout mon corps se fige, j’ai l’impression que ma respiration et mon cœur vont s’arrêter.
Ah, putaaaaaain ! Je l’ai rêvé, il l’a fait ! J’ai envie de pleurer, envahi par de tant d’émotion. Oui, j’ai envie de chialer, sans savoir d’ailleurs pour quelle raison en premier : pleurer pour la beauté et la sexytude de cette tenue, tout simplement ; ou bien pleurer en pressentant les nombreux plaisirs que le simple fait de le débarrasser de cette tenue va me procurer ; ou encore, pleurer pour le fait que ce soit non seulement la première fois qu’il se pointe dans sa tenue de serveur, mais qu’il le fasse pile le lendemain où je lui ai dit :
« Qu’est-ce que tu es sexy avec ta chemise et ta cravate ! ».
Oui, je crois que ce qui me touche le plus, c’est le geste de mon bobrun : je lui ai dit que je kiffais sa tenue, et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
Un jour, je me suis dit qu’il n’y a pas plus beau spectacle que celui de voir un bogoss ôter son t-shirt ; un autre jour, j’ai trouvé que voir mon bobrun ôter son t-shirt en vue de l’amour, avec moi, c’était ...