Intense pénétration
Datte: 19/04/2020,
Catégories:
fh,
fagée,
Humour
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
(Un lecteur m’a, pour l’épisode 1, accusé de plagier San Antonio. Je vénère le Frédéric Dard de la grande époque et j’assume tout à fait cette influence. Je ne suis pas un plagiaire, les personnages sortent de mon imagination. Je me fais plaisir, avec mes moyens, en écrivant à la manière de …)
Pour comprendre l’intensité dramatique de ce récit, il vaut mieux avoir lu l’épisode 1 : Introduction délicate (N° 10183)
Je la suivis… Elle marchait d’un bon pas. Je la laissai me devancer d’un mètre ou deux afin de la détailler à mon aise. J’ai toujours aimé marcher derrière une femme. Une démarche est toujours très révélatrice. Marie-Angélique de Burnecreuse, bien que noble, n’échappait pas à la règle commune. Elle avait le déhanchement très expressif. Son petit cul qui tanguait à chaque pas, entraînant la robe dans un balancement suggestif donnait l’envie irrésistible d’y porter les mains, d’en goûter la fermeté. Sauf que c’était Madame la Comtesse ! Que je ne me sentais pas de me comporter avec elle comme avec mes « fleurts » du samedi soir. Ma bite, ignorante des us et coutumes du Grand Monde, se blessait à nouveau contre ma ceinture tant elle se redressait.
Lorsqu’on ne voyait ni ses mains tachetées, ni son visage ridé, on ne lui donnait guère plus de trente ans. Une silhouette svelte, élancée, de longues jambes aux attaches fines. Point de varices ou autre veine éclatée, une peau fraîche que l’outrage des ans avait épargnée. Une taille marquée malgré des hanches ...
... étroites. Un buste longiligne prolongé par un cou gracile.
La robe sans manches découvrait des épaules délicates presque frêles contrastant avec des bras tout aussi fins, mais dotés d’une musculature aiguisée. Grande, pas loin du mètre soixante-dix, elle ne me rendait que quatre ou cinq centimètres. Quelque mauvaise langue aurait pu lui appliquer le qualificatif d’échalas, mais sous ce soleil matinal, dans cette robe froissée, je trouvais Marie-Angélique de Burnecreuse très bai…, très désirable.
Elle grimpa quatre à quatre les trois marches du perron qui conduisait à l’entrée principale, ouvrit la porte et entra. Au seuil de cette demeure historique dans laquelle si peu de gueux avaient posé le pied, j’eus un instant d’hésitation. M’dame la Comtesse se retourna, impatiente :
— Qu’attendez-vous mon jeune ami ? Entrez ! Nous n’allons pas…
A ce moment ses yeux découvrirent la bosse conséquente qui déformait mon pantalon.
— Est-ce moi qui vous fait cet effet là, jeune homme ? Ou plus probablement, n’avez vous pas honoré de drôlesse depuis des lustres ! Il n’est pas possible qu’une femme de mon âge, quoique noble, puisse vous émouvoir ainsi ?
Et moi le frondeur, moi le bravache, moi qui venais de me battre pendant deux ans contre le F.L.N., moi de répondre, obséquieux, les yeux dans les chaussures, redevenu le bouseux du village que je n’avais cessé d’être – il me manquait juste la casquette à triturer dans mes mains tremblantes :
— C’est vous, Madame la Comtesse, ...