L'héritage de Charlotte
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
ff,
frousses,
fantastiqu,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... nuisette.
Puis, après un moment de silence, Charlotte leva la tête vers Tracy. D’un geste lent, elle tira sur le flot de chaque bretelle et le vêtement glissa à terre.
Charlotte frotta doucement sa joue contre les seins fermes et le ventre frémissant de sa partenaire. Elle s’enivrait des senteurs de ce corps chaud et aussi brûlant de désir que le sien. Elle se leva et mena la petite rousse vers le lit. (Plus tard, lorsque Charlotte noircira les pages de son journal intime, elle écriera que cette nuit-là fut la plus belle de son existence.)
Les deux filles s’allongèrent sur le drap et se serrèrent l’une contre l’autre pour s’embrasser avec passion et volupté, cheveux blonds et roux mêlés. Elles passèrent un très long moment à se caresser en silence, n’écoutant que leur respiration haletante, le glissement de leurs mains sur leur peau, leurs gémissements de plaisir étouffés par leurs bouches soudées. Chacune voulut connaître la moindre parcelle du corps de l’autre sur le bout des ongles. Elles se fouillèrent mutuellement, Charlotte usant de ses doigts avec prudence, pour ne pas déflorer Tracy. Grâce à des jeux de mains habiles, elles se firent jouir à plusieurs reprises. Entre deux orgasmes, elles continuaient à se caresser, poissant leurs corps de leur liqueur de plaisir. Toute sa timidité balayée par son brûlant désir, Tracy se glissa entre les cuisses de Charlotte et embrassa avec avidité son mont de Vénus. La petite langue mutine eut vite raison des sens de ...
... Charlotte qui connut un intense moment d’extase, et l’Irlandaise éprouva un fort sentiment de fierté en son intérieur quand elle entendit le long gémissement d’orgasme de Charlotte.
— Est-ce que Madame veut bien me parler de sa vie en France ? demanda la jeune rousse de nouveau serrée contre Charlotte.
Celle-ci lui parla de son métier de traductrice pour une maison d’édition.
— Et toi, Tracy, parle-moi de toi.
— Oh, vous savez Madame, il n’y a pas grand-chose à dire.
Néanmoins, Charlotte apprit que Miss O’hara venait d’un orphelinat qui l’avait placé là après un minimum d’instruction. Charlotte consulta son réveil de voyage.
— Ma petite Tracy, il est presque une heure du matin… Je vais te laisser dormir, tu vas être épuisée tout à l’heure.
— Je signale à Madame que demain c’est le jour de congés de Nelson.
Charlotte prit appui sur un coude et se pencha sur le visage de l’Irlandaise, nez contre nez.
— Tu es en train de me dire que demain tu peux rester au lit avec moi ? demanda Charlotte d’un air entendu.
— Oui Madame.
— Tu es aussi en train de me faire comprendre que, dans ce cas, nous pouvons encore discuter… ou nous faire du bien ? insista-t-elle sur le même ton.
— Je n’osais pas le demander à Madame.
— Mais dis-moi, tu deviens de moins en moins sauvage, hein ? ajouta Charlotte en lui tirant l’oreille.
— C’est que… je suis si bien avec Madame ! déclara Tracy.
— Veux-tu te mettre à l’envers sur moi ? murmura Charlotte à son oreille.
— Oh oui Madame, ...