L'héritage de Charlotte
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
ff,
frousses,
fantastiqu,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... notion de hiérarchie qui les séparait. Devant la mine étonnée de sa patronne, elle ajouta :
— Je vous assure, Madame, je viendrai vous rejoindre dans votre lit.
Elle marqua un temps d’arrêt et, fixant Charlotte avec un large sourire, continua :
— Je vous assure, que je viendrai de mon propre gré, et non pas parce que vous me l’auriez éventuellement ordonné, c’est promis !
— Dis-tu la vérité, Tracy ?
— Oui Madame Néville, je vous rejoindrai sous vos draps uniquement parce que j’en ai envie, parce que je vous désire.
Quand, trois quarts d’heure plus tard, Tracy toqua à la porte, Charlotte lui ouvrit en tenue d’Ève. Pour sa part, la rousse irlandaise s’était vêtue d’une courte nuisette dans les tons bleutés, tout aussi transparente que celle que portait Charlotte au salon. Celle de Tracy était sans manche, elle tenait aux épaules par un flot qui nouait les deux fines bretelles. Le fin tissu qui moulait ses deux superbes seins, faisait émaner de Tracy un sensuel érotisme.
Charlotte contempla un long moment ce corps presque nu, où elle pouvait apercevoir en flou la tache sombre des aréoles, celle, plus petite, du nombril, et le triangle touffu de son pubis. La blonde s’effaça enfin pour laisser entrer la jeune fille et, en refermant la porte, la retint doucement par une main.
— Sais-tu Tracy que j’ai 25 ans ? déclara Charlotte.
— Oui, je le sais.
— Toi tu vas sur tes 19… J’aimerais tant que nous soyons amies… amantes.
— Nous sommes amantes, Madame, ...
... s’étonna la rousse.
— Oui, mais je ne veux plus que tu sois mon employée… Sois ma petite sœur… mon amie, quoi !
— Madame, je n’y arriverai pas…
Charlotte souffla l’air par le nez, agacée. Néanmoins, elle n’insista pas.
— Depuis que je t’attends, j’ai le nœud du désir qui me crispe l’estomac. Sous la douche, il a fallut que je fasse un effort surhumain pour ne pas me masturber. Maintenant que tu es devant moi, si belle, si sensuelle, j’ai le feu au bas-ventre.
Charlotte avait débité sa phrase avec une voix où perçait l’émotion. Sa main toujours dans celle de Charlotte, Tracy la mena sans mot dire devant la psyché. D’une pression sur les épaules, elle l’invita à s’asseoir et entreprit d’enlever les pinces et les peignes qui retenaient ses cheveux. Ils tombèrent en cascade sur ses pâles épaules. Charlotte pencha la tête en arrière pour la poser contre le corps tiède de Tracy. La petite rousse en profita pour emprisonner les seins laiteux de Charlotte et jouer avec les tétons durcis.
— N’est-ce pas que tu m’as ensorcelé ? soupira la blonde.
— Je rassure Madame, je ne suis pas une sorcière, protesta-t-elle, avec un sourire amusé.
— Alors qu’est-ce qui m’arrive ?
— Peut-être que Madame devrait ne pas se poser de question et prendre la vie comme elle vient.
Charlotte pivota, écarta les jambes et attira l’Irlandaise contre elle pour l’enlacer.
— Tu as tout à fait raison, c’est une bonne manière de vivre sa vie. Déclara-t-elle, en glissant ses mains sous sa fine ...