1. L'héritage de Charlotte


    Datte: 16/04/2020, Catégories: ff, frousses, fantastiqu, Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe

    ... s’enquit la jeune femme en passant une main affectueuse sur la joue de la rousse irlandaise.
    — Oui Madame, bredouilla-t-elle, troublée.
    — Vous êtes vraiment très jolie Tracy. Je vais aller droit au but… Tracy, je voudrais que… Enfin que nous soyons bonnes amies, déclara la blonde, non sans difficulté.
    — Madame Néville… Je suis votre employée… Je ne sais que dire… bafouilla la jeune Irlandaise.
    — En fait Tracy, je voudrais que nous soyons plus que des amies… Euh ! Que nous soyons vraiment intimes… comprenez-vous ?
    — Dois-je comprendre que Madame désire coucher avec moi ? s’enquit la belle rouquine en rougissant de plus belle.
    — C’est cela… Mais je ne voudrais pas que ce soit pour vous une obligation.
    — Madame, je suis si troublée… Vous êtes si… si belle…
    — Tracy, voulez-vous vous dévêtir et vous allonger avec moi ?
    
    La jeune fille resta tétanisée sur place, la bouche entrouverte, sans pouvoir répondre. Charlotte ouvrit la fermeture Éclair de sa robe avec une lenteur calculée. La jeune servante se laissa faire sans protester et se retrouva en slip et soutien-gorge. Ceux-ci tombèrent au sol bien vite, grâce aux doigts agiles de Charlotte.
    
    — Tracy, vous avez un corps magnifique, vous êtes vraiment délicieuse à regarder, déclara-t-elle en laissant glisser un regard gourmand sur la jeune fille, nue maintenant.
    — Madame, vous me troublez… bredouilla la jeune Irlandaise en baissant le menton.
    
    Charlotte lui releva la tête du bout d’un doigt et l’enveloppa d’un tendre ...
    ... regard.
    
    — Mademoiselle O’hara, c’est vous qui me troublez. Depuis hier, je n’arrive pas à vous chasser de mes pensées. M’auriez-vous ensorcelée ?
    — Madame, je suis très flattée, mais je ne suis pas une sorcière. Il est vrai que, outre votre beauté naturelle, vous ne me laissez pas indifférente…
    
    Il y eut un moment de silence que Charlotte rompit la première.
    
    — Tracy, voulez-vous… Enfin, Tracy, vous savez ce que je veux dire.
    — Madame, je ne sais pas si je dois ? Je n’ai jamais… avec une fille…
    — Je vous le répète, je ne vous oblige pas, Tracy. Mais, suis-je sotte, sans doute êtes-vous mariée ? Jolie comme vous l’êtes, c’est certain. Est-ce avec Nelson ?
    
    La jeune fille eut un signe de dénégation.
    
    — Non Madame ! Je suis célibataire.
    — Peut-être n’êtes-vous pas du tout attirée par les filles ? s’enquit Charlotte, qui avait du mal à dissimuler son impatience.
    — Je ne sais pas Madame… Depuis votre arrivée, je ne sais plus.
    
    Charlotte l’attira contre elle, peau contre peau, seins contre seins, bouche contre bouche… Et bientôt, langues entremêlées. Elles roulèrent enlacées sur le lit. Leur baiser dura un long moment. Elles échangèrent leur salive, se sucèrent mutuellement la langue, frottèrent doucement leurs bouches l’une contre l’autre. Charlotte s’écarta de la pulpeuse domestique pour la regarder.
    
    — Veux-tu continuer, ma belle rousse ?
    — Oui Madame, c’est tellement agréable ! gloussa Tracy.
    — Sais-tu que, hier soir, avant de m’endormir, j’ai pensé à toi ...
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