1. L'héritage de Charlotte


    Datte: 16/04/2020, Catégories: ff, frousses, fantastiqu, Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe

    ... ses doigts.
    
    — Vous êtes irlandaise ?
    — Oui Madame.
    — Savez-vous que vous êtes très jolie ?
    
    Le visage de Tracy devint plus rouge encore.
    
    — Merci Madame. Madame est vraiment très belle aussi. J’ajoute que Madame parle fort bien l’Anglais.
    — Et bien, Miss O’Hara, je vous souhaite une bonne nuit.
    — Madame désire être réveillée à qu’elle heure ?
    — Huit heures, ce sera très bien.
    
    Tracy ouvrit l’armoire où les vêtements de Charlotte étaient déjà soigneusement rangés. Elle en préleva une nuisette. Elle la tendit à la maîtresse du lieu qui avait déjà passé sa robe par-dessus la tête et se trouvait donc uniquement vêtue de son string noir et du soutien-gorge assorti. Charlotte crut discerner un trouble dans les yeux félins de sa domestique. Néanmoins, elle libéra ses seins et laissa glisser son string vers le sol. À gestes lents, elle enfila sa nuisette.
    
    — Voulez-vous me brosser un peu les cheveux ? demanda Charlotte, amusée par la timidité de Tracy.
    
    Celle-ci s’empara d’une brosse et lissa les mèches blondes avec délicatesse, sans quitter des yeux, dans le miroir, la poitrine aux aréoles roses de sa nouvelle patronne. Quand elle reposa la brosse, Charlotte la remercia, se tourna vers elle et déposa un baiser sur la blanche joue perlée de taches rousses.
    
    — Bonne nuit, Miss O’Hara.
    — Merci Madame, bonne nuit à vous aussi, bredouilla la servante.
    
    Charlotte s’assit dans un fauteuil. Les formes encore juvéniles qui se devinaient sous les habits de la domestique ...
    ... l’avaient mise en émoi plus qu’elle ne voulait se l’avouer. Charlotte lut quelques instants le journal qu’elle avait acheté en sortant du cabinet de l’avocat. Mais, épuisée par cette journée de voyage, elle se mit toute nue et se glissa sous les draps propres. Elle n’arrivait pas à chasser Tracy de ses pensées. Instinctivement, elle se mit à se caresser en pensant à son corps nu contre celui de la jeune Irlandaise, puis se fit jouir.
    
    — Merde ! Mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est la première fois que je me masturbe en pensant à une femme… songea-t-elle, avant de plonger dans le sommeil, complètement abasourdie par ce qui lui arrivait.
    
    C’est la voix claire et limpide de Tracy qui sortit Charlotte du sommeil. Lorsqu’elle ouvrit les paupières, la jeune fille était penchée sur elle, sa fine main pâle posée sur son épaule nue. À ce contact, les tétons de Charlotte se tendirent aussitôt sous le drap.
    
    — Madame Néville, il est huit heures ! dit-elle à voix basse.
    
    Tracy s’était vêtue d’une légère robe d’été et, au travers du fin tissu, Charlotte devinait ses seins à la peau laiteuse emprisonnés dans un soutien-gorge vert. La pulpeuse blonde repoussa le drap et s’étira langoureusement sous les yeux écarquillés de la jeune fille. Puis, elle se mit debout face à elle.
    
    — Où est Nelson ?
    — Nelson est en ville, il fait des achats pour les prochains repas, répondit Tracy, les yeux fixés sur les seins nus de Charlotte tendus de désir.
    — Alors, nous sommes donc toutes seules ? ...
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