1. L'héritage de Charlotte


    Datte: 16/04/2020, Catégories: ff, frousses, fantastiqu, Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe

    ... proximité de son bas-ventre blond pour y enfouir son visage. Elle non plus ne fut pas longue à jouir sous sa langue vivace. Quand, à bout de souffle, elle se tourna vers lui, il la regardait en souriant, la face maculée de sa liqueur de fille. Puis ses yeux tombèrent sur son membre à nouveau dur et tendu. Il l’obligea à s’allonger sur le dos et, sans un mot, se glissa en elle d’un coup de reins. Alors, elle l’enlaça de ses bras et de ses jambes. Un long moment plus tard, Steve jouit tout au fond du ventre de Charlotte…
    
    Le bruit du moteur de la voiture de location s’éloignait peu à peu. Et voilà, à 7 H 30, Steve O’Flaherty était en route vers la gare pour prendre son train vers London. Quand le ronronnement ne fut plus audible, Charlotte Néville ouvrit les yeux, non sans difficulté. Elle était toujours sous les draps, dans la chambre du bas. Il flottait dans l’air et dans le lit l’odeur de Steve… ou plutôt, l’odeur de Tracy.
    
    "C’est extraordinaire comme la peau de ce garçon a le goût et les senteur du corps de ma douce Tracy… Un peu sucré puis, salé après l’amour !" songea à nouveau Charlotte, nostalgique.
    
    Elle constata que les poils blonds de son pubis et l’intérieur de ses cuisses étaient maculés de sperme. Charlotte se repassa le film de la nuit. Il y avait eu le premier orgasme dans sa bouche, que le jeune homme avait ainsi commenté :
    
    — Tu honores la réputation des Françaises, tu suces divinement bien !
    
    Charlotte avait ri et ils avaient passé toute la nuit à ...
    ... baiser. Elle s’était arrangée pour qu’il jouisse à chaque fois tout au fond de son ventre… 6 fois exactement, malgré la chaleur estivale et leurs corps trempés de sueur. Avant de partir prendre son train, Steve lui avait fait part de son étonnement quant à sa manière de se coller contre lui toute la nuit. Bien entendu, Charlotte n’osa pas lui dire qu’elle ne voulait pas perdre l’odeur tant aimée une seule seconde.
    
    Maintenant, elle était morte de fatigue, vidée, épuisée de plaisir. La jeune femme se laissa glisser dans le sommeil et ne s’éveilla qu’un peu avant midi.
    
    Après un long bain et un repas copieux, elle alla s’installer à l’ombre dans le petit jardin, pour le restant de la journée. Cette nuit d’amour avec le "sosie olfactif" de Tracy avait réveillé en elle des désirs longtemps enfouis. Dès lors, elle pratiqua avec plus d’assiduité et dès qu’elle en avait envie, les plaisirs solitaires. Il lui arrivait, au beau milieu de la matinée ou en plein après-midi, d’abandonner son travail pour s’allonger sur le divan ou dans sa chambre pour se caresser et se fouiller le ventre avec volupté. Dans ses moments-là, les images de Tracy et Steve se superposaient…
    
    Le Docteur Lorna Wallace inscrivit une série de chiffres sur son feuillet, tandis qu’elle laissait se dégonfler le tensiomètre, en murmurant :
    
    — Parfait ! Parfait !
    
    Charlotte était un peu mal à l’aise, nue sur la table d’auscultation, les jambes dans les étriers. La gynécologue procéda à la palpation des seins… ...