L'héritage de Charlotte
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
ff,
frousses,
fantastiqu,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... lui arrivait. Puis, elles allèrent à la ville voisine et Charlotte retint une table dans un grand restaurant. En attendant l’heure du dîner, elles se promenèrent, main dans la main, sans se soucier des œillades que leur lançaient les passants. Charlotte ne se lassait pas de regarder la belle rousse au teint pâle qui marchait à côté d’elle. Dieu qu’elle était magnifique, ses fesses rondes moulées dans son jean, sa superbe poitrine sautillant sous son tee-shirt. Charlotte insista pour que la rouquine accepte le bracelet en or orné d’une plaque avec son prénom gravé, qu’elle avait décidé de lui offrir.
Elles quittèrent le restaurant vers 23 heures 30, après un plantureux repas à la Française, pour le plus grand plaisir de Tracy.
— Est-ce que Madame veut bien dormir dans ma chambre pour cette nuit ? s’enquit la jeune Irlandaise en marchant vers le parking.
— Tiens tiens, pourquoi ? voulut savoir Charlotte, qui passa un bras autour de sa taille.
— Ce soir je voudrais vous offrir ma virginité, souffla-t-elle un peu gênée.
Le retour se fit en silence, Charlotte conduisant, une main sur le volant, l’autre dans celle de Tracy. Plus tard, elle examina la petite chambre de bonne qui n’excédait pas dix mètres carrés, sobrement meublé. La jeune Irlandaise servit deux verres d’un authentique très vieux whisky vieilli en fût de chaîne.
Charlotte, son verre à la main, s’avança vers la fenêtre. Le croissant de lune était haut dans le ciel et éclairait faiblement la lande. La ...
... blonde frissonna.
— Les loups-garous n’existent pas, Madame, ironisa Tracy, qui avait deviné ses pensées.
— C’est vrai… Je suis en train de boire un excellent whisky dans un manoir au fin fond de l’Écosse en compagnie de la plus ravissante des fantômette… Normalement, je devrais mourir de trouille ! Et pourtant, d’ici quelques minutes, je vais me retrouver à poil dans le même lit qu’un spectre… Quel paradoxe, non ?
Tracy gloussa et déclara :
— Bien sûr, ça fait voler en éclats la légende des fantômes qui marchent la nuit dans les manoirs en agitant des chaînes…
— Tu me vois rentrer en France et dire à mes copines que j’ai viré lesbienne avec un ravissant fantôme ? plaisanta la blonde, sans se retourner.
— Je crois, Charlotte, qu’on vous mènerait chez le psychiatre le plus proche…
Charlotte pivota et, un large sourire aux lèvres, pressa son verre contre la poitrine de la jeune Irlandaise.
— Tracy, je porte un toast à ton corps magnifique, à ta peau si douce et parfumée, à ta chevelure flamboyante, à ta bouche sensuelle qu’on ne se lasse pas d’embrasser, à ton insolente poitrine, à ta jolie chatte rousse, à ta liqueur de fille qui m’enivre… bien plus que ce whisky, à l’amour que je te porte.
Charlotte but son whisky quasiment d’un trait. À son tour, l’Irlandaise pressa son verre contre les seins fermes de la blonde.
— Moi aussi Madame, je bois à votre corps et à l’amour que je vous porte, déclara-t-elle, en rougissant.
— Oh ! C’est un peu facile ! rétorqua ...