L'héritage de Charlotte
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
ff,
frousses,
fantastiqu,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
... commenta Tracy.
— Et nous, nous allons passer une semaine d’amour, ajouta la blonde.
Miss O’Hara eut un grand sourire qui se figea quand le visage de Charlotte se fit plus sérieux.
— J’ai quelque chose d’important à te demander.
— Si je peux rendre service à Madame…
Charlotte passa une main sur le sein nu de la petite Irlandaise et capta son regard. D’un geste léger, elle repoussa une mèche rousse de devant son œil droit.
— J’aimerai te déflorer. Je serai douce, promis ! déclara Charlotte, la voix suave et rassurante.
Tracy l’enlaça par les épaules.
— J’en serais vraiment très heureuse, Madame. Si vous le permettez, j’y mettrais une condition.
— Bien sûr, je t’écoute.
— J’aimerais que cela se passe dans ma chambre, et le jour où je me sentirais prête.
— Mais oui Tracy, il en sera ainsi.
Les deux jeunes femmes s’embrassèrent tendrement pour sceller leur pacte.
— Je crois que nous allons prendre une douche, nous sentons la petite fille négligée ! plaisanta Charlotte qui repoussa la table roulante.
La maîtresse de maison consacra la fin de matinée à faire l’inventaire de la grande bibliothèque. Pour une dévoreuse de livres, elle était aux anges. Elle découvrit bon nombre d’ouvrages anciens, et même quelques éditions originales. Le duo prit son repas à l’ombre d’une tonnelle, sur une petite terrasse à l’arrière du manoir, repas qu’elles conclurent par un vieux Cognac français.
— Allons à la plage, le temps est magnifique ! décréta ...
... Charlotte.
Main dans la main, elles prirent le chemin sinueux et légèrement escarpé qui y menait. Après une courbe, Charlotte remarqua que le chemin se divisait en deux. La seconde partie semblait se diriger vers une sorte de jardin que la jeune femme ne pouvait voir d’où elle se tenait. Elle se promit de le visiter.
— Oh ! C’est splendide ! C’est vraiment une côte sauvage ! s’extasia Charlotte.
En fait de plage, c’était une grève de galets avec quelques emplacements sablonneux et, ça et là, de gros rochers moussus où venaient éclater les vagues chargées d’écume.
— Viens Tracy, on va se baigner !
— Non Madame, je ne préfère pas.
Sa main s’était crispée dans celle de Charlotte.
— Bon, on n’a pas de maillot, mais ne me dis pas que ça t’intimide de te baigner à poil devant moi ! ironisa la blonde.
— Non Madame, mais la mer me fait peur !
La lueur de panique que lut Charlotte dans les yeux de la petite irlandaise la dissuada d’insister.
Elles passèrent le restant de ce magnifique dimanche à se promener le long des grèves et dans la lande verdoyante.
— Il faut que je téléphone à Nelson pour lui dire qu’il est en congés, se souvint Charlotte, une fois le dîner terminé.
— C’est fait Madame, je me suis permis de mon propre chef de l’en avertir, la rassura-t-elle.
Et la semaine passa ainsi, merveilleuse et romantique pour les deux jeunes femmes. Grasse matinée, après-midi faites de shopping ou de bronzage. En soirée, alors que Tracy s’affairait généralement à ...